Quand Régine épingle Evelyne Haguenauer

21 juillet, 2011 | Les fêtes à Lyon | 1 commentaire

01.jpg Photos © Fabrice Schiff

Par Jacques Boucaud

 

« Les petits papiers » repris en chœur par plusieurs centaines de Lyonnais et de personnalités sous les lambris dorés des grands salons de l’hôtel de Ville. Conclusion enchantée d’une cérémonie émouvante au cours de laquelle Régine a remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à Evelyne Haguenauer.

 

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Avec sa coiffure rangée de dame patronnesse du 6ème, Evelyne Haguenauer n’en a pas l’air, mais c’est une vraie coureuse de soirées hypes. Certes on ne la verrait pas habillée en John Galliano. Elle n’est pas non plus du genre à grimper sur les bars pour s’y déhancher sur de la musique électronique. Pourtant, Evelyne Haguenauer, 64 ans, est de toutes les soirées pipoles de la ville. Présente, mais toujours sage. Il faut bien tenir son rang. « On me reproche d’être people, ce que je ne suis pas. Si je me rends dans la plupart des soirées lyonnaises, c’est parce qu’on m’y invite. C’est une marque de confiance » rapporte la dix-huitième et dernière adjointe sur la liste protocolaire de l’hôtel de ville, en charge de la mémoire et des anciens combattants. « C’est Evelyne Alzheimer, adjointe à la mémoire » plaisante un lyonnais, moins habitués aux cérémonies commémoratives qu’aux scènes des cafés théâtres de la Croix-Rousse. La plaisanterie, digne du Théâtre des deux ânes, ne l’amuserait sans doute pas. Ainsi donc, Evelyne Haguenauer est une pipole qui s’ignore. Il est rare qu’elle ne soit pas accompagnée par sa copine Nadine Gelas. « Evelyne est directe, elle fait preuve d’une générosité et d’une simplicité constantes » estime la vice-présidente du Grand Lyon. L’une et l’autre sont Inséparables au point qu’elles sont devenues les Dupont et Dupond des pince-fesses lyonnais. « Nadine ? Je l’adore. On a fait ensemble notre première campagne électorale, et depuis on ne s’est pas quittées ».

 

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Une campagne qui remonte à plus de dix ans. C’est Jean-Louis Touraine qui est venu chercher Evelyne Haguenauer, après leur première rencontre en l’an 2000 dans une réunion de  l’association France-Israël. « Je côtoyais déjà les milieux politiques, d’abord par ma sœur (directrice de la communication au cabinet de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris et épouse d’un ancien journaliste du Nouvel Observateur, Robert Schneider. Ndlr), ensuite parce je voyais certains élus, dont Gérard Collomb, dans des réunions à l’hôtel où je travaillais, mais je n’ai jamais milité dans aucun parti ». En 2001, Evelyne Haguenauer, 10e de la liste de gauche, est élue dans le 8e arrondissement, sous l’étiquette « société civile ». Elle s’en souvient encore : « Le FN était évincé : Quelle revanche pour la petite juive, fille de déportés que j’étais. J’ai alors pensé à toute ma famille ». Dans le premier mandat de Collomb, la nouvelle adjointe est chargée des anciens combattants et des personnes âgées. En 2008, elle perd à son grand dam la gestion des personnes âgées. « J’étais déçue quand Gérard Collomb m’a expliqué qu’il fallait partager le gâteau avec d’autres formations de la majorité » (l’adjoint chargé de ce secteur depuis trois ans est l’élu écologiste Pierre Hémon. Ndlr). Inattendu, la « généreuse » Evelyne plisse les yeux et clôt le dossier sur une vacherie : « Les personnes âgées me regrettent ».

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On ne lui connaît que deux engagements : pour Collomb, « quelqu’un de très sensible mais dont les colères ne sont pas là au moment où on les aimerait », et pour la communauté juive. Le 6 juillet, quand Régine lui a remis les insignes de Chevalier dans l’ordre national du mérite à l’hôtel de ville, Evelyne Haguenauer a retenu ses larmes en évoquant ses grands-parents et son père déportés à Auschwitz, un pan de sa vie inscrit à tout jamais dans sa mémoire. Pourquoi Régine, la reine de la nuit parisienne ? « C’est une histoire de famille qui remonte à la guerre quand elle était cachée à Lyon ». Ce n’est donc pas une relation nouée dans la boite de nuit parisienne « chez Régine ». Les soirées lyonnaises suffisent au bonheur d’Evelyne Haguenauer.

La projection diapos, c’est maintenant !

 

 

Hôtel de Ville de Lyon Mercredi 6 juillet 2011

 

04.jpg 1. Najat Vallaud-Belkacem, conseillère générale et Emile Azoulay, président Rhône-Alpes/ Israël Echanges

 

04.jpg 2. Evelyne Haguenauer et le couturier Max Chaoul

 

04.jpg 3. Evelyne Haguenauer et le général André Helly, gouverneur militaire de Lyon

 

 

04.jpg 4. Régine, Gérard Collomb et Evelyne Haguenauer

 

04.jpg 5. Le mot de bienvenue de Gérard Collomb

 

04.jpg 6. Tous les amis d’Evelyne sont là !

 

7.jpg 7. Evelyne et Régine. Une amitié qui dure…

 

04.jpg 8. L’instant crucial de l’épinglage

 

04.jpg 9. Les remerciements d’Evelyne Haguenauer

 

04.jpg 10. Le député Jean-Louis Touraine, 1er adjoint du maire de Lyon, Evelyne Haguenauer, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Régine

 

04.jpg 11. Evelyne, bien entourée

 

04.jpg 12. Evelyne et ses sœurs

 

04.jpg 13. Evelyne, sa maman et ses sœurs

 

04.jpg 14. Marco (Lyon people) et Serge Tonioni (Club de la Presse)

 

04.jpg 15. Franck Isaac (LOU Rugby), Jean-Claude Pietrocola (MSP), Marie Guyon (OBEM) et Rémy Jomard (Mingat)

 

  16. Philippe Bost, Loïc Bocqueret (Cap Service) et Marco (Lyon People)

 

04.jpg 17. Béatrice Denis (Purple), Marie-Claude et Roland Bernard, vice-président du Grand Lyon et Sylvie-Emmanuelle Ponson

 

04.jpg 18. Béryl Maillard, consul de St Domingue et Erick Roux de Bézieux (Syntagme)

 

04.jpg 19. Anne et Jean-Jacques Billon

 

04.jpg 20. Laurence Chabbat, Evelyne Haguenauer et Laurent Chabbat

 

04.jpg 21. Evelyne Haguenauer et la photographe Michèle Wolff

 

04.jpg 22. Evelyne Haguenauer et Béryl Maillard

 

04.jpg 23. Christian Cadiot, Marina Bahadourian, Gérard Collomb et Chantal Proust (SNCF)

 

04.jpg 24. Arthur Bahadourian et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)

 

04.jpg 25. Le député Jean-Louis Touraine, Christian Tétedoie et Matthieu Ponson

 

04.jpg 26. Renée Karl et Madame Haguenauer

 

04.jpg 27. Cécile Demourgues, Alain Boix et Marie-Hélène Bailly

 

04.jpg 28. François-Xavier Combasson, Catherine-Isabel Baudry (Grand Lyon Habitat) et Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

 

04.jpg 29. Nadine Gelas, vice-présidente du Grand Lyon, Colette Sibilia et Eloise Legaly (Ego)

 

04.jpg 30. Irène Batailly, Sébastien Olive et Béryl Maillard

 

04.jpg 31. Irène Batailly, Béryl Maillard, consul de St Domingue et Florence Verney-Carron, consul des Seychelles

 

04.jpg 32. Guillaume Marin (Ville de Lyon) et Yvon Deschamp, président de Grand Lyon Habitat

 

04.jpg 33. Yves Cenac et Antoine Ulrich

 

04.jpg 34. Arthur Bahadourian, Roland Bernard, vice-président du Grand Lyon et Armand Bahadourian

 

04.jpg 35. Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon et Jean-Luc da Passano, vice-président du conseil général

 

04.jpg 36. Nadine Gelas et Evelyne Haguenauer

 

04.jpg 37. Laurence Renaudin, Nadine Gelas et Evelyne Haguenauer

 

04.jpg 38. Najet Jaouadi, secrétaire particulière du maire de Lyon, Nadine Gelas et Evelyne Haguenauer

 

04.jpg 40. Béryl et Laurence

 

 

 

1 Commentaire

  1. Observateur

    Salon municipal mis à la disposition des people socialistes lyonnais. Et buffet qui suivait aux frais du contribuable. Merci qui ? Merci les contribuables lyonnais, macarons aux bonnes poires de la gauche bourgeoise.

    Réponse

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