Emmanuel Imberton pourrait être élu président de la CCI le 2 décembre – Photo © Saby Maviel
Par Marc Polisson
Suite du feuilleton Grillot. Comme nous vous l’avions annoncé vendredi, le président de la Chambre de Commerce a été reçu, hier lundi 18 novembre, par le préfet Jean-François Carenco.
Auprès de sa tutelle, Philippe Grillot s’est montré déterminé et l’a informé qu’il n’avait nullement l’intention de démissionner. Info qu’il nous a confirmée par téléphone. « J’écoute ce qui se dit et je communiquerai le moment venu » nous a-t-il déclaré, très combattif, aujourd’hui. « Je suis toujours président de la CCI. Ce matin, j’ai inauguré Solutrans et je continue de faire mon travail. »
Ses 9 collègues du bureau de la CCI, aussi bien élus sous les couleurs de la CGPME et du MEDEF, ont pris acte de sa décision de ne pas partir de lui-même et ont donc saisi leur plus belle plume ce jour pour signifier leur démission par lettre recommandée à destination de l’organisation consulaire et de la préfecture. Avec date d’effet, le 22 novembre. Respectant le délai légal, l’Assemblée Générale convoquée le 2 décembre bureau se réunira pour désigner un nouveau bureau qui, en dernier lieu, désignera son nouveau président.
Il serait utile à tous les protagonistes de cette affaire de relire les textes qui régissent une CCI… Il me semble, en particulier, que le Président peut être suspendu ou déclaré démissionnaire d’office par arrêté motivé du ministre chargé de la tutelle des chambres, pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions, après une procédure contradictoire… De ce fait, les gesticulations de quelques égos offusqués sont elles suffisantes pour pousser Philippe Grillot hors de la CCI de Lyon ?