Lyon, large vainqueur à l’aller (3-1), a ramené mercredi un nul (1-1) de son barrage retour de la Ligue des champions chez les Russes du Rubin Kazan, ce qui permet au club rhodanien de décrocher sa 12e participation d’affilée à la phase de groupes de la C1.

Jean-Michel Aulas pourra donc sacrifier jeudi en fin d’après-midi à Monaco au savoureux rituel du tirage au sort des poules (13 septembre au 7 décembre). La joie du président lyonnais au moment du but de l’égalisation lyonnaise de Bakary Koné (87) – qui mettait fin aux derniers espoirs russes – en disait long sur le soulagement des Lyonnais.   L’histoire est belle pour ce joueur de Lyon, nouvelle recrue, défenseur central international burkinabé qui jouait… à Guingamp, l’an dernier en National avant de monter cette saison en L2 ! L’autre homme du match côté rhodanien est Hugo Lloris, auteur d’un très gros match dans les buts. Pour le tirage au sort jeudi, Lyon, qui sera dans le 2e chapeau, héritera donc forcément dans sa poule d’un "gros" morceau du 1er chapeau, du calibre Barcelone, Manchester United ou Chelsea (pires cas de figure), clubs qui étaient directement qualifiés. Mais peu importe. Atteindre la phase de poules était un objectif majeur de la saison de Lyon pour des raisons autant sportives que financières.

La participation à la phase de poules assure une recette minimum de 7 millions d’euros et l’OL a perçu en moyenne 20 M€ annuels entre 2003 et 2010 sur ses campagnes de C1, des sommes sur lesquelles le club, actuellement en difficulté financière (plus de 30 millions de déficit sur la saison 2009-2010), voulait absolument compter. Pour revenir sur un plan strictement sportif, Lyon, mercredi en Russie, n’a toujours pas tourné la page de sa fébrilité en défense: 1 but encaissé à chaque match, toutes compétitions confondues ! Et si Lloris n’avait pas été là, l’addition aurait pu être désastreuse… Dans les autres barrages de retour de mercredi, les regards se tourneront vers Udinese-Arsenal. La pression est sur les Gunners en dépit de leur victoire à l’aller à Londres (1-0).  L’Udinese ne reprenant son championnat que dimanche est censé accuser un déficit dans sa préparation. Mais le match aller a cependant montré que les Italiens tenaient largement la route. Sans trophée depuis 2005, le club d’Arsène Wenger voit ses vedettes le quitter les uns après les autres et une absence de la Ligue de champions entérinerait pour de bon son déclin. Après le départ de Fabregas au FC Barcelone, Arsenal a en effet perdu un autre de ses joueurs majeurs, Samir Nasri, meneur de jeu des Bleus, engagé par Manchester City.