OL Groupe, dont dépend l’Olympique lyonnais, a vu son chiffre d’affaires baisser de 6% pour l’exercice 2011-2012 et pour la cinquième année consécutive.

Les produits d’activités se sont élevés à 145,3 millions d’euros contre 154,5 M EUR, il y a un an à la même date. Il était de 214 M EUR au 30 juin 2007 après une hausse de 28,9 % sur l’exercice 2006-2007. Depuis, la chute des recettes liées aux cessions de joueurs a affecté les comptes de l’OL qui enregistre dans ce domaine pour le dernier exercice une baisse de 30%.

Le conseil d’administration "maintient son objectif prioritaire, pour la saison 2012/2013, de réduction significative du nombre de contrats joueurs (cessions et fins de contrats), couplé à une intégration volontariste de jeunes joueurs talentueux issus du centre de formation", a souligné OL Groupe lors de la publication des comptes.

L’Olympique lyonnais cherche donc à se défaire de joueurs à fortes rémunérations parfois peu performants, à l’image de Cris, Michel Bastos ou Aly Cissokho qualifiés début juillet par Jean-Michel Aulas de "pharaons ou des dinosaures du vestiaire" qui auraient eu une pression néfaste (sur l’effectif et les performances de l’équipe).

Le secteur de la billetterie est également en baisse de 6,8%. Le club l’explique par "des affiches moins attractives en Ligue des champions". Mais la crise et l’érosion du pouvoir d’achat des supporteurs sont également des explications. L’absence du club en C1 – un manque à gagner estimé entre 15 et 20 M EUR par OL Groupe – va aussi affecter les affluences au stade.

Pour l’heure, faute de lisibilité sur l’effectif et le recrutement, la campagne d’abonnements enregistre déjà une chute de 30% par rapport à l’an dernier à la même date et le nombre d’abonnés ne devrait pas dépasser 12.000 cette saison, contre 18.000 pour 2011-2012. Ils ont été jusqu’à 25.000.

L’OL enregistre néanmoins une hausse de 20,5 % des produits de partenariats et publicité et reste attractif médiatiquement, avec notamment 70 M EUR de droits TV et marketing perçus (+0,6%) dont 47,6 M EUR pour les droits nationaux ce qui en a fait le premier club français la saison passée.