Voilà la puissance d'un vrai grand groupe de communication en action. Mais pour autant, pas question de plagier bêtement les produits existants. Comme à chaque fois que Le Progrès s'inspire des idées des autres, il y ajoute sa touche personnelle. Sa marque de fabrique. Tout ce qui fait la différence. La valeur ajoutée d'un journal de référence. Déjà, pas question de confier la rubrique à une blonde pulpeuse, piercing au vent prénommée Jessica ou Samantha, comme c'est généralement le cas dans les médias sans envergure. Au Progrès, c'est Gisèle, pas question de se taper les inaugurations de cuisinistes, de salons de coiffure ou de concessions automobiles pour remplir sa rubrique, comme le font ses consœurs aux strings apparents. Elle fait dans le vrai people, Gisèle. Et elle ne recule devant rien. Presque de l'investigation. On frise parfois la divulgation de secret d'alcôve.
Ainsi, elle s'est invitée chez la femme du consul de Suisse qui organisait une petite sauterie avec quelques copines avant son déménagement pour Marseille. La photo est charmante, le titre émouvant : « Ce n'est qu'un au revoir ».
Ses larmes séchées, Gisèle est aussi allée voir où Bocuse prenait son café le matin. Le résultat est un scoop planétaire photo légendée à l'appui : Paulo boit son petit noir chez Bernachon.
Mais la rubrique la plus « Progrès touch » reste sans aucun doute l'article baptisé « Soirées lyonnaises ». Un vrai petit coin de paradis, l'émanation d'une société presque virtuelle où Mathieu, Charlyne, Clara et Hubert parlent littérature dans un pub autour d'une orangeade en riant poliment.
Tout ça c'est bien beau, mais où sont les vraies stars ? serait-on tenté de dire. Et bien elles sont dans Le Progrès, évidemment. Mais pas de starlette, que du lourd même avec des révélations. Interview exclusive de Josiane Balasko par exemple dimanche dernier. Mais elle s'est confiée à David et pas à Gisèle. Etrange.
Stupeur aussi, Balasko adore le tablier de sapeur et le gras double ! Et l'actrice confie même aux lecteurs fauchés ses « bons plans » à Lyon, une ville qu'elle avoue pourtant ne pas connaître.
Ainsi, Josiane conseille de passer une nuit à la Cour des Loges lorsque la note est réglée par la production… un super bon plan, effectivement, à moins que Josiane ne soit un peu moqueuse.
J. Monte-Stello, Les Potins d'Angèle du 2 octobre 2008
il faut bien qu’ils remplissent lleur journal!!!!!!!!!