Par Alain Vollerin
Rien ne va plus entre Sylvie Lecoq-Ramond et Michel Nicolas… Lui est président de la société des amis du musée des beaux-arts. Elle en est le conservateur en chef. Sylvie Lecoq est une sacré poulette, et un vrai chef.
Au début, on la trouvait gentillette, avec son sourire palot, elle trompait bien son monde. Elle fut accueillie en alliée dans les familles. Elle promettait tout. Elle savait peu. Depuis, elle fait sa crise d'autorité. Sylvie ramone dans tous les sens. Elle est responsable d'une exposition de dessins très controversée où le premier régional de l'étape, comme on lit dans le journal l'Equipe était né à Grenoble. Pas très aimable pour les artistes lyonnais. Le public fut effaré, Michel Nicolas aussi, il eut le tort de le dire, de le faire savoir. Et comme on le comprend. Dame Sylvie lui reprocha cette liberté de parole qui honore son auteur dans une ville où l'on tente d'éteindre toutes les divergences au nom d'une pseudo démocratie. Mais, les problèmes qui opposent Sylvie et Michel datent du moment où la dame enferma les responsables de la noble et courageuse société des amis du musée dans une mansarde à l'entrée du palais Saint Pierre sur la place des Terreaux. Michel Nicolas, son secrétariat, et les bénévoles étouffent dans ce strapontin obscur. Il faut faire quelque chose pour le soldat Nicolas. Je vous demande d'écrire à Mme Ramond de toute urgence. La société des amis du musée des beaux-arts est proche de l'apoplexie. Je compte sur vous et votre sollicitude. Il y a le feu…
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