Par Marc Polisson
Très intéressant article dans InterMédia du 4 mai dernier consacré aux opérations de relations publiques et commerciales engagées par les festivals estivaux de la région. Où l'on apprend que le village des « Nuits de Fourvière » est un vrai désert.
Une situation qui ne date pas d'hier, nous vous en parlions déjà il y a deux ans. Ce que n'ose pas dire l'hebdo de Jacques Simonet, c'est la responsabilité que porte dans ce fiasco la nouvelle équipe de cultureux – formatée à Télérama – qui a plombé l'ambiance. Le Village des Nuits à la sauce Borgeot a connu sa plus belle période à l'époque du regretté Yves Girard. Ce même Yves Girard dont la mémoire est toujours régulièrement salie par ses anciens collègues du Conseil Général. Et pour cause, il avait le malheur de ne pas faire partie du sérail culturel gauche caviar qui tient les rênes des institutions culturelles gérées par le Département. Bref, ces dernières années, on croise dans les allées de Fourvière plus de tristes banquiers de la Lyonnaise que de chics fêtards à la lyonnaise. « C'est d'un coincé, mon cher ! » s'exclame une quinquagénaire flamboyante bien connue de nos services. Mais que le village de Fourvière soit vide importe peu aux fonctionnaires de la culture perfusée. Et pour cause, c'est le contribuable qui régale. « Les subventions restent le principal apport financier et à Fourvière, le village ne contribue qu'à hauteur de 8% au budget total » précise InterMédia. Une contribution qui monte à 40% pour le « Printemps de Pérouges » et à 60% pour le « Grand Prix de Tennis de Lyon ». Edifiant.
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