Pardon de jouer une nouvelle fois les ronchons de service mais je rentre à l'instant du 8 décembre. Et je suis très en colère. Une nouvelle fois, c'est raté. A croire que Madame Bonniel-Chalier a repris du service. On nous avait beaucoup promis. Le résultat a été pathétique. Et je n'étais pas le seul à être ce cet avis, ce soir-là.
Seule la boule magique enfermant Louis XIV sous la neige était réussie. Malheureusement on ne voyait pas la neige. Il aurait fallu que l'obscurité soit faite sur la place Bellecour mais on avait allumé la hideuse « grande roue » qui gâchait tout. Le reste était nul de chez nul. L'énorme pendule de « Newton » dont on espérait beaucoup (place de la République) était sans intérêt. Les fleurs de papiers du jardin des Beaux-Arts étaient d'une pauvreté à pleurer. Suprême audace : Fourvière était éclairée (si l'on peut dire) à contre jour : un désastre. Sur le parvis de St Jean que l'on avait oublié d'illuminer, on avait encore installé des boules lumineuses soit disant porteuses de messages malheureusement inaudibles. Sur la fontaine des Jacobins on avait jeté à la va-vite plusieurs guirlandes insipides de chez Castorama. Devant St Nizier non éclairé, une « installation » digne de la biennale : un arbre de veaux encerclé de tubes vert-fluos. Ça faisait pensait à l'immonde troupeau de moutons faméliques installé prés du Pont Mouton à Vaise. A l'arrière de St Nizier cela aurait pu être intéressant si l'on avait eu plus de recul. Pour les Célestins c'était vu et revu. Place des Terreaux, une boule multicolore, qui n'aurait pas dépareillé à la quinzaine commerciale de Crapone, crachotait quelques jets de lumière et les cabanes de pêcheurs rataient les étoiles qu'elles essayaient d'attraper place Louis Pradel. Ces deux lieux avaient attiré la foule des grands soirs. Les pauvres badauds attendent encore à l'heure qu'il est, qu'il se passe quelque chose. Bref un nouveau naufrage où sombre ce 8 décembre particulièrement sombre.
Décidément Gégé n'est pas doué ; malgré les sommes démentes confiées à des créatifs besogneux qui dépensent beaucoup d'énergie, beaucoup de technologie et malheureusement d'argent pour de piètres résultats. Quel gaspillage ! Après les ratages de plusieurs « fêtes des lumières », ce nouvel échec s'ajoute aux récents avatars du Tunnel de la Croix-Rousse, et au fiasco catastrophique de la dernière biennale d'Art contemporain. (mêmes causes, mêmes effets, l'idéologie ne remplace pas le talent). Tout cela commence à faire beaucoup ! Surtout à quelques mois des prochaines élections. Au point que ce lundi lorsque l'on parle des ces dernières illuminations, seul le visage de Dominique Perben semble s'illuminer. En tout cas pas de coup de chapeau pour Gégé, le sombre héros de cette sinistre farce pseudo culturelle.
Pourquoi diable ne parlez-vous pas de ce qui se passe à Lyon Mag ? A croire que vous avez peur ! Alors que tout le monde ne parle que de ça depuis que le Sieur Latouche a décidé d’en finir avec la générosité dont il faisait preuve à l’endroit du patron de Lyon Mag. Certains comme Aulas ou Perben ne sont pas à proprement parler exagérement attristés. D’autres comme Collomb observent une prudence toute lyonnaise.Quelques uns comme Roux de Bézieux, Tête ou Vesco (drôle de mélange) se la jouent défenseurs de la presse « indépendante » et tentent de nous persuager qu’il faut sauver le soldat Brunet qui semble avoir son compte. Qu’on ne s’affole pas trop cependant. Ca devrait s’arranger ! La belle Géraldine Gacon veille. On sait qu’elle n’a pas sa pareille pour devenir super copine avec les gens de pouvoir et d’argent qui peuvent lui être utiles. En 2000, avec un culot rare, elle avait jeté son dévolu sur Caroline Collomb. Depuis, elles sont devenues inséparables. Depuis quelques mois, Géraldine a pris dans ses filets Madame Defforey, riche héritière de Carrefour. On les voit désormais presque tous les jours à l’Est. Dame Defforey aurait déjà ouvert les cordons de sa bourse et alimenterait un compte courant salutaire chez Lyon Mag . Il y a malheureusement un hic : le patron de l’OL qui a des interêts croisés avec notre héritière, mais qui, on le sait déteste Lyon Mag, aurait fait savoir à Sophie Defforey, que son copinage avec Géraldine, commençait à l’agacer. Sophie sauvera-t-elle Géraldine ou se jetera-t-elle dans les bras de Jean Mimi, vous le saurez dans un prochain épisode de notre Dallas-sur-Saône dont l’univers est pitoyable.
C’est vrai, je ne comprends pas pourquoi Calixte qui aime tant casser du sucre sur les journalistes ne nous donne pas sa version de l’affaire Lyon Mag .Unfo ou intox ?
Depuis janv 2004, par hygiène mentale je ne lis plus Lyon Mag et ne m’y intéresse plus trop. Tout le monde sait qu’ils vont mal depuis longtemps, il n’y a donc rien de bien nouveau. S’ils venaient à disparaitre, serait-ce une grande perte ? Je n’en sais rien. En tout cas ce n’en serait pas une pour moi.
moi je connais bien le problème de Jean-Marc Requien ( pseudo Justin Calixte!) il était actionnaire de Lyon Mag et n’a pas apprecié que la rédaction ne lui cire pas les pompes sur ses soit disant » tableaux » que excusez moi je qualifierait plutôt de Croûtes . Allez Lyonpeople un peu de courage, publiez ce mail…
Si j’ai bien été actionnaire de Lyon Mag, comme je l’ai été de Direct, de Lyon Libé, de Lyon Cap, de l’Analyse Rhône Alpes, de Lyon Poche, de Ciel FM…comme je le suis depuis 7 ans de Lyon People, j’ai revendu mes parts de Lyon Mag en 2004 car je n’étais pas convaincu par « la fuite en avant » suicidaire que vous aviez amorçé et je ne supportais pas vos attaques injustes contre Lyon People. A l’époque je n’exposais pas encore à Lyon mes « croûtes ». Oserai-je ajouter que j’ai tout fait depuis des années pour me fâcher avec les journalistes Lyonnais et je ne compte donc pas sur leurs louanges. Voilà ma chère Géraldine, ô pardon ma chère Dora.