Oui, je sais, je suis très en retard mais, à mon âge, il faut savoir prendre quelque repos. Bonne année donc ! Le malheur, c'est qu'on a beau se souhaiter une bonne année, rien n'est moins sûr. Un exemple : on aura beau présenter nos vœux les plus sincères à Perben ou à Collomb (certains précautionneux le font aux deux, histoire de préserver leur avenir), un seul trouvera l'année bonne. Et je crains que ça ne soit pas Dominique Perben. En effet, si l'on se réfère aux interviews des patronnes et patrons des agences de relations presse et d'évènements, tous ou presque affirment qu'ils voteront pour Gégé. (Il faut dire que ces braves gens sont en affaires avec la Mairie de Lyon et tout le monde n'est pas téméraire). Toute cela est tellement pitoyable que j'en viens à rêver d'une victoire de Perben. Histoire de voir nos opportunistes chroniques, obligés de retourner leurs vestes multiples et réversibles. Sans la moindre honte. Evidemment.
COMOEDIA
Le Comoedia est le cinéma de mon enfance. J'y ai vu les films de James Dean et mes premiers films interdits au moins de 16 ans, j'y ai embrassé furtivement la belle Aline à laquelle je pense encore quelquefois. J'y ai même fait des slaloms entre les files interminables de spectateurs sur des patins à roulettes d'autrefois. Au grand dam des frères Lapouble, ex-propriétaires des lieux. C'est resté tout au long de ma vie mon cinéma de prédilection, même lorsque j'ai abandonné ce quartier, même lorsque l'UGC après l'avoir racheté, l'a laissé mourir ou plus exactement « fait mourir ». Il y a quelque temps, un homme courageux et sans doute téméraire a repris l'endroit, et l'a rénové. Enfin ! UGC qui avait laissé le cinéma se délabrer vient de se réveiller et lui fait des misères pour lui interdire l'utilisation du nom Comoedia. Honte à ce groupe qui, après avoir tué ce lieu cinématographique quasiment historique (ce fut longtemps l'un des plus beaux et des plus novateurs cinémas de Lyon), veut lui donner le coup de grâce. En attendant que cette affaire s'éclaircisse, je refuse de franchir les portes des salles monopolistiques d'UGC et j'irai au Pathé. Même si leur logo est parfaitement ridicule.
TRIBUNE LIBRE
Autre exemple du totalitarisme odieux des nantis sclérosés soucieux d'écraser toute concurrence. Les Progrès, le Tout Lyon et les Petites Affiches ont pour une fois trouvé un terrain d'entente en faisant des pieds et des mains en empêchant « la Tribune » de bénéficier des revenus juteux des « Annonces légales ». Sachant bien que dans le même temps, ils sonnaient le glas du seul hebdo d'information digne de ce nom de la presse lyonnaise. Sapy (que pourtant je n'aime pas trop) et son équipe ont, une nouvelle fois, montré de courage et même du culot. Leur obstination a permis de renvoyer dans leur 22 mètres les mauvais joueurs, tenants de l'ordre établi. La France crève de ces monopoles qui refusent de partager leurs fromages respectifs. On avait crû qu'avec Sarkozy, les choses allaient s'arranger. On est loin du compte. Taxis et autres notaires ou avocats continuent d'empêcher la France de se moderniser. J'ai donc bien peur que « la Tribune » reste une exception. Et qui plus est, une exception temporaire. Aussi, ami lecteur abonne-toi vite à cet hebdo qui s'améliore petit à petit. Certains ne vont pas manquer de me demander pourquoi, dans ce combat anti-monopolistique, je ne prends pas fait et cause pour Lyon Mag. Parce que de mon point de vue, ce serait très exagéré de faire l'amalgame entre le Comoedia et la Tribune et le mini-groupe de presse créé par Brunet Lecomte sous l'œil bienveillant de Gérard Collomb, avec les picaillons de Roger Caille, d'Olivier Ginon, de Thierry Ehrmann et de quelques autres dont le père Latouche qui vient de se fâcher, inquiet de la fuite en avant de Lyon Mag. On dit que le magazine lyonnais aurait accumulé une dette de 1 500 000 euros. Bigre, il serait bon de vérifier ! Si le Comoedia et la Tribune sont de fragiles pots de terre face aux pots de fer, le magazine de Brunet Lecomte n'est pas dans la même situation. Lyon Mag, pot de terre ou pot de fer ? Ou plutôt peau de chagrin ? La question est ouverte. N'empêche, même si on n'aime pas Brunet Lecomte, même s'il bave sur les « journaux gratuits », même si sa gestion n'est pas pour rien dans ses difficultés, même s'il n'est pas aussi objectif qu'il le prétend, personne, même pas moi ne se réjouirait de voir disparaître Lyon Mag.
Bonne année mon cher justin, ces temps de fêtes sans vos commentaires nous ont parus bien longs!!! Espérons que cette nouvelle année nous apportera plus de démocratie a la tête de la mairie et que les limonois ouvriront enfin les yeux pour élir un nouveau maire. a+
Ah Justin, toujours cette haine à l’encontre de Lyon Capitale. Depuis quand Tribune de Lyon est le meilleur hebdo lyonnais. Quel comique ce Jean-Marc….oups ce Justin !
De tanger ? Je n’ose croire que c’est l’ex duo dirigeants de Lyon Capitale qui se cache derrière ce pseudo. Ce serait trop, vraiment. Non ? Quant à Tribune de Lyon ce ne peut-être que le meilleur hebdo lyonnais vu que Lyon Cap sort quand ça lui chante avec ce qui lui chante à l’intérieur, une sorte d’Ovni qui a su lasser le fidèle que j’étais…