Carla Sarkozy s'est fendu d'un très beau papier dans « le Monde » dénonçant le grand air de la calomnie chanté par tout ce qui cause à la télé ou à la radio ou écrit dans la presse soit disant aux ordres de Sarko.
Il est à craindre que ce coup de gueule ne soit qu'un coup d'épée dans l'eau.
Les journalistes devenus de véritables « abuseurs publics » ne sont plus là pour délivrer une information la plus honnête possible mais pour faire passer leurs convictions, leur scepticisme chronique, leur idéologie douteuse, leurs rancœurs.
Airy Routier, le journaliste du Nouvel Obs qui avoue ne l'avoir jamais vu, confirme la réalité du foireux SMS même si l'expéditeur et le récepteur démentent l'avoir envoyé et reçu. Les confrères du « journaliste » en question préférant donner raison à leur ami plutôt qu'à Sarko et Cécilia. Les mêmes « guignols de l'info », (c'est ainsi qu'on doit désormais appeler les journalistes !) nous ont laissés entendre pendant des années que le Prince Albert était homo. Ils laissent entendre aujourd'hui qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Même si le Prince a accumulé les aventures féminines. Même s'il a fabriqué des enfants un peu partout. Même si Frédéric Mitterrand dans une récente interview a apporté un démenti formel aux élucubrations des journalistes qui, malheureusement, préfèrent jouer les perroquets en rabâchant les fausses révélations qu'imaginent leurs confrères plutôt que de s'appliquer à dire la vérité !
TROP PLEIN
Ceux qui me font la gentillesse de me lire régulièrement savent que je ne vais plus dans les salles UGC depuis que ces braves gens font des misères au Comoedia, le cinéma de mon enfance. Je fréquente donc désormais les salles Pathé. Si je n'ai rien à dire sur celui de la rue de la Ré, bien au contraire, il n'en est malheureusement pas de même pour celui de Vaise.
J'aimerais bien savoir qui a eu l'idée de profiter des moments où l'on achète ses billets pour vendre pop corn et autres coca-cola. Cela provoque des files d'attente impressionnantes. Chacun hésitant longuement avant de repartir avec ses provisions de bouche. Il fut un temps ou le commerce consistait à donner satisfaction au client. Aujourd'hui le jeu consiste, une fois le client prisonnier, à lui fourguer le maximum de produits.
Autre effet pervers, notre belle jeunesse qui se plaint pourtant de la baisse du pouvoir d'achat, se ruine en gourmandises immondes et s'américanise à vitesse grand V. (ça n'empêchera pas les mêmes, de critiquer l'Amérique et de siffler son hymne national ou de brûler ses drapeaux). Il y aura bientôt plus d'obèses en France qu'aux Etats-Unis grâce à monsieur Pathé. Un Pathé qui me reste sur l'estomac.
MAX VINCENT
Je ne sais pas si la limonade a coulé à flots à Champagne, le week-end dernier mais on peut penser que les promoteurs immobiliers ont dû sabrer le champagne à Limonest pour fêter la victoire de Max Vincent, « le Terminator des monts d'Or ». Le maire de Limonest, ô combien complaisant avec eux, leur distribue généreusement des permis de construire approximatifs et impose des « polygones d'implantation » en faisant ainsi de l'ex-poumon vert du grand Lyon un véritable paradis pour promoteurs parfois honnêtes mais aussi quelquefois véreux. Ce paradis pourrait très vite se transformer en enfer et les rendre moins aimables avec Maxounet.
Après plusieurs permis de construire jugés frauduleux et conséquemment annulés, un nouveau camouflet vient d'être donné à « Max la menace ». Des travaux largement commencés viennent d'être stoppés par le tribunal administratif à la grande colère du promoteur. Un gros procès vient également d'être engagé dans une zone du quartier St André. Max Vincent autorise la construction de lotissements déguisés sur des terrains où cela est complètement interdit. Espérons que la justice ouvrira un jour les yeux d'électeurs bien naïfs. L'un d'entre eux, un ami du « maire-à-vie », m'a récemment injurié copieusement sur internet et même menacé (il me conseille de « bien surveiller derrière. » Diable, que va-t-il m'arriver ?) Depuis que j'écris des chroniques dites satiriques, c'est seulement la deuxième fois que l'on me menace, la dernière fois c'était Sarocca, l'homme de Michel Noir.
En attendant, étant tout ce qu'il y a de plus couard et conséquemment très lâche, je vais devoir me calmer à propos du maire de Limonest. Je vais même dire beaucoup de bien de lui. Au risque de perdre mon peu de crédibilité. Max Vincent est, qu'on se le dise, un grand maire. Que dis-je ? Un très grand maire. Visionnaire. Intègre… Ses discours sont d'une qualité littéraire rarement atteinte en nos contrées. Son allure altière, son look – que certains mauvais esprits jugent rustre – est au contraire d'une élégance exceptionnelle ; les juges qui l'accablent sont des ignares.
Ce qui apparaît à certains comme un massacre des Monts d'or est en réalité un hommage à la clairvoyance de Ceausescu qui avait détruit les quartiers historiques de Bucarest pour le bonheur de son peuple.
Voilà ! Ça va comme ca, mon cher Paul Louis ?
Espérons que d'autres seront moins lâches que moi pour prendre le relais.
MERCIER
J'y reviendrai plus longuement si Marco ne me censure pas comme la dernière fois. Il se voyait au gouvernement. Il n'y sera pas. Tant mieux. Il reste Président du Conseil general avec son factotum Jamet. Tant pis pour nous. Gageons que Max Vincent a voté pour lui. C'est tout dire.
Pour informer notre cher Jean Marc, il existe au Pathé de Vaise des bornes automatiques qui permettent de ne pas faire la queue. M. Requien peut égalment réserver sa place à l’avance sur internet. Qu’il passe voir mon ami Joel Luraine, le directeur, qui sera sans doute ravi de lui payer un saut de pop corn avec un coca bien frais. Mettez vous au goût du jour!