La Cour administrative d’Appel vient de trancher. Le président du Sytral va devoir rembourser les indemnités qu’il s’était alloué en toute tranquillité et toute impunité.
On pensait le temps de ces pratiques révolu. Il n’en est rien. A la tête du syndicat des transports de la région lyonnaise, Bernard Rivalta mène grand train. Au frais du contribuable, bien entendu. Il ne lui suffisait pas de se pavaner dans une voiture avec chauffeur (pour un élu chargé de promouvoir le bus et le métro, on ne peut donner meilleur exemple à ses administrés), il a fallu qu’il s’adjuge un salaire confortable, en sus de ses indemnités d’élu. Le Tribunal administratif ne l’a pas entendu de cette oreille. De même pour son vice-président Georges Barriol (un proche de Michel Mercier) qui devra quant à lui rembourser 50 000 euros. Ils ont 45 jours pour s’acquitter de leur dette.
Enfin un peu de justice devant les citoyens qui peinent en travaillant et qui voient des personnes sans vergogne accumuler des richesses indues qu’ils ne méritent pas. Bravo à ceux chargés de rendre la justice.
Bravo à Denis Broliquier et Pascale Decieux qui, malgré les pressions de toutes sortes, ont tenu bon et porté l’affaire devant les tribunaux.