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(MàJ le 08/01 à 12h) Joint par Lyon People, le député-maire de Villefranche-sur-Saône Bernard Perrut constate que l’explosion qui a soufflé la vitrine d’un snack jouxtant la mosquée de Villefranche au petit matin, jeudi 8 janvier 2015, n’est pas « d’origine accidentelle. »

Le parquet de Villefranche doit communiquer dans la matinée, mais pour l’édile caladois, le doute n’est pas permis. « Je crains que ce soit lié à l’événement dramatique qui est survenu ce mercredi », a expliqué au Progrès Bernard Perrut en référence à l’attentat qui a touché la rédaction de Charlie Hebdo, faisant 12 morts dont deux policiers. La déflagration qui a soufflé la vitrine du snack situé dans le prolongement de la mosquée de Villefranche, quartier de la Quarantaine, est « d’origine criminelle », selon le premier magistrat municipal. « Je suis sur les lieux depuis 6h30 et il est évident que cet acte n’est pas d’origine accidentelle mais criminelle. Les analyses détermineront quel a été le type d’explosif utilisé », explique le député-maire de Villefranche. Sur place, on évoque à mots couverts un engin explosif à projectiles. Bernard Perrut, qui appelle à l’unité de tous les caladois, confirme que la sous-préfecture du Rhône ne présentait pas « un risque déterminé ou évalué par les services de la préfecture », même si au quotidien « le climat peut être tendu », selon ses propres termes. Les dégâts sont uniquement matériels. Aucune victime n’est à déplorer. Dans le cadre de la journée de deuil national décrétée par le président de la République François Hollande, une minute de silence sera célébrée à 12h sur le parvis de l’Hôtel de Ville caladois, avant un rassemblement silencieux prévu à 18h place des Arts.

Mise à jour : Le procureur de la République de Villefranche Grégoire Dulin a tenu un point presse en fin de matinée suite à l’explosion du snack mitoyen de la mosquée de Villefranche. « Le magistrat affirme qu’un engin explosif a été déposé devant l’établissement. La bombe, un engin artisanal à faible déflagration, a explosé aux alentours de 6h du matin, heureusement sans faire de blessé. Les murs du restaurant appartiennent à la mosquée », a détaillé le procureur. Des propos rapportés par nos confrères de Lyon Capitale. L’enquête a été confiée à la PJ de Lyon.