Alain Vollerin et Jacques Truphemus – Photo © DR

Par Alain Vollerin

Le peintre Jacques Truphémus est admis, depuis quelques jours, à l’hôpital gérontologique de Fourvière, suite à une chute dans son appartement à Lyon.

Dans l’impossibilité de se relever, il fut retrouvé au sol, par son voisin, le collectionneur, Laurent Colin qui détient un double de ses clefs, par mesure de prudence. Mais, impossible d’entrer, Jacques Truphémus avait oublié sa clef dans la serrure. Laurent Colin entretient des liens très serrés avec l’artiste, car, il est le fils de Micheline Colin, une amie de l’époque, où le groupe des Sanzistes (dont Jacques Truphémus est un des fondateurs avec Jean Fusaro, André Cottavoz, Antoine Sanner, et Philibert-Charrin dont nous venons de voir une remarquable exposition, à Vourles) faisait sa première exposition, à la chapelle du lycée Ampère.

Jeudi dernier, Jacques Truphémus avait rencontré un très vif succès, pendant le vernissage de son exposition, à Paris,  à la galerie Claude Bernard (où l’on av vu le romancier Charles Juliet et Laurent Colin), dont l’animateur est un être doté d’une rare clairvoyance, et où Jacques Truphémus présente ses œuvres depuis une trentaine d’années. Rentré chez lui, samedi soir, avec l’aide d’un proche, on ne sait combien de temps, Jacques Truphémus est resté cloué à terre sans parvenir à se relever, et donc sans manger et sans boire. Nous apprenons qu’il sera obligé de suivre des soins, pendant quelques temps, pour retrouver cette énergie qui fait, à bientôt 93 ans, l’admiration de ses nombreux collectionneurs, et amis.

Nous l’avons vu récemment, à Vourles, où, très attaché au sentiment qui l’unit à Jean Fusaro, à la famille de Jean Couty, à Hélène Cottavoz, et, à Michel Régnier, à la pétillante Anne Charrin, il démontrait une vigueur enviable. Un projet de film est en cours. Son titre me paraît sujet à débat : « Jacques Truphémus le dernier impressionniste ». Comment, cet artiste résolu dans ses choix, pourrait-il accepter cette étiquette, alors, qu’il participa activement au Sanzisme qui reniait tous les « ismes ». Nous espérons que la réalisation de ce document ne sera pas compromise. Nous apportons à Jacques Truphémus, tous nos meilleurs vœux de prompte, et complète guérison.