Photo © Saby Maviel
Chaque mois, une personnalité s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le cuisinier Grégory Cuilleron se prête à nouveau au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo.
Que vas-tu manger ce soir ?
Franchement, je ne sais pas, j’ai de la route à faire, ça risque d’être Mac Do !
Un Mac Do ?
Oui, je l’assume totalement même si ce n’est jamais plus d’une fois par mois.
Dans ta nouvelle émission sur France 5 « La tournée des popotes », tu découvres la cuisine du monde. C’est vrai que tu as mangé des yeux de mouton ?
Oui, entre autres. Quand tu croques, la texture c’est pas possible ! (Il a l’air dégoûté). Il y a eu aussi le pâté de testicules de mouton au petit lait, incroyablement dégueu.
Quel est le joueur ou le coach de Ligue 1 que tu ne supportes plus ?
René Girard, il imprime un comportement agressif à ses équipes et ne se remet pas en cause, même si je salue sa formidable performance à Montpellier en 2012.
En tant que grand supporter de l’OL, avec quel joueur, actuel ou ancien, aimerais-tu dîner ?
Oulala il y en a plein. Je vais prendre le joueur dont j’ai été le premier fan, Alain Caveglia.
Et ou l’emmènes-tu manger à part chez Icéo ?
(Rires) Je l’invite au Carnegie Hall manger une côte de bœuf.
C’est facile d’être ton pote ?
(Il réfléchit longuement) Je suis plutôt facile d’accès, après l’amitié, ça se mérite.
Avec la notoriété, c’est plus facile avec les filles ?
Putain qu’est-ce-que ça serait si je n’étais pas connu alors ! Franchement, ce n’est pas l’éclate mais il faut dire que je suis très timide.
Quelle est l’émission de cuisine que tu ne supportes plus à la télé ?
Top Chef, complètement coupé du public, beaucoup trop élitiste. Je ne peux plus regarder.
A quand remonte ta dernière cuite ?
Hier soir, c’était pas mal ! (Au salon de l’Agriculture à Paris)
Cela arrive-t-il qu’on te confonde avec quelqu’un d’autre dans la rue ?
Sans arrêt, et ce depuis toujours en fait. Il y a toujours quelqu’un qui me demande : « t’es pas le frère d’untel, le cousin de l’autre ? » Pourtant, je suis reconnaissable, j’ai une main en moins ! (rire)
Justement des vannes sur ton handicap, on t’en fait souvent ?
Non, les gens n’osent pas, parfois même ils essayent de se rattraper en ayant l’impression d’avoir fait une gaffe, moi ça me fait rire.
Quel a été ton dernier achat compulsif ?
Si je te le dis, tu ne vas pas me croire. Un clip à balai (Il m’explique précisément le concept).
Tu penses souvent à la mort ?
Oui souvent… Petit, ça m’angoissait, aujourd’hui ça m’intrigue.
As-tu une phrase fétiche ?
Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis.
Que vas-tu faire en sortant d’Icéo ?
Je pars dans l’Ain, à Polliat précisément, je suis jury d’un concours avec Georges Blanc demain.
Te souviens-tu de ton repas chez Icéo lors de ton premier Barthologue en avril 2011 ?
(Il réfléchit) Une milanaise, non ? (C’est ça !)
Ton rêve le plus fou à Lyon, c’est quoi ?
J’adorerais prendre l’apéro au milieu de la place Bellecour dans un grand canap’ en fin de journée en été, en regardant le coucher de soleil sur la colline de Fourvière.
Si tu avais un message à passer à tous les lecteurs de Lyon People, que dirais-tu ?
Aimez-vous, aimez les autres, partagez ! Ça fait peut-être un peu bidon mais ça me fait du bien de dire ça.
As-tu menti durant le Barthologue ?
Je te jure que non.
Que vont dire tes proches en lisant l’interview ?
(Il hésite) Mais pourquoi Greg ne remplace-t-il pas Barth ! (Il sourit)
Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question…
Quand reviens-tu à la radio, bordel !
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