Par Pauline Turuban
Le premier réseau communautaire consacré à la création artistique, OUBAcity.com, est sur le point de faire son apparition sur le web. Destiné aux professionnels comme aux amateurs, le site permet d'exposer tous types d'œuvres et d'en acheter en ligne.
OUBAcity.com est la concrétisation d'une idée qui a germé en 2006 dans la tête du Lyonnais Christophe Amande, ancien de l'IDRAC. Ce quasi quadragénaire est issu du monde du commerce. Il a notamment géré une franchise La Croissanterie, un Intermarché en Espagne et la direction régionale de l'enseigne de prêt-à-porter enfants Tape à l'Œil. Mais il est aussi féru d'art, et c'est en évoluant dans cet univers qu'il a identifié chez les créateurs des besoins spécifiques : « Ils se sentent un peu seuls, ne savent pas forcément où ni comment vendre leurs œuvres. Notre but est de répondre à leurs besoins. Nous voulons aussi mettre en relation des personnes qui partagent la passion de la création, mais ne se rencontrent pas. » Epaulé par l'Espace Numérique Entreprise de la CCI, il a alors créé le portail OUBAcity avec deux amis.
Mélange de e-business et de réseau social, le site a débarqué sur la toile le 1er octobre. Il prend la forme d'une véritable ville virtuelle, parcourue par une ligne de métro qui dessert des quartiers dédiés aux grands domaines de la création : quartier des arts (peinture, sculpture…), des métiers d'art (tapissier, ébéniste…), de la mode, du design, de la décoration, de la culture, etc. Pour rejoindre la communauté des « OUBAnautes », l'inscription est simple et gratuite. Chaque membre bénéficie ensuite d'une page personnelle où il peut partager ses expériences et ses créations, ou encore mettre en vente ses œuvres. De nombreuses informations sont également accessibles : annuaire de créateurs, dates et lieux des expositions, formations et cours en ligne, etc. L'objectif étant de permettre à tous les artistes de bénéficier d'une plateforme d'exposition et de vente, et d'échanger avec les visiteurs.
Le fondateur de l'entreprise souligne que la démarche est mi commerciale, mi associative: « Notre idée repose sur un socle de valeurs : simplicité, transparence, esprit communautaire. Le but est de proposer des outils aux artistes et leur donner une visibilité, pas de se faire du beurre sur leur dos ». Tout est donc gratuit excepté les transactions, sur lesquelles OUBAcity prend une commission de 7%. Pour l'instant, il s'agit d'une startup naissante, qui met à contribution toutes les bonnes volontés pour décoller. Mais le projet remporte une large adhésion, et les soutiens ne manquent pas : le bureau est ainsi installé dans un atelier mis à disposition gracieusement par la galerie d'art Henri IV dans le 2e arrondissement. Plusieurs partenariats ont par ailleurs été conclus, notamment avec Jazz Radio, le Marché des Créateurs ou ID d'Art. Aujourd'hui, la société recherche des investisseurs intéressés par le concept, pour conquérir le marché. Car à terme, elle a pour ambition de devenir un label de référence dans son domaine. Le site sera aussi développé à l'international, et ce n'est pas tout : une fois OUBAcity lancé, trois sites du même type, dédiés à d'autres passions, devraient voir le jour en 2010.
« Philippe Camoisson revisite ses ClassiQues » au LOGO, (http://www.logocafe.fr) Café Bar Restaurant, 1 place Croix-Paquet Lyon 1er de Septembre à Novembre 2009. De Géricault à Picasso, en passant par De Vinci à Klimt, via Courbet et d’autres peintres connus ou qu’il aime, à la Sauce Barbie comme d’habitude. Collage Bombage, Peinture. Entrée Gratuite. son précédent travail sur : http://www.camoissonphilippe.com