Antoine Perragin entouré de côté de Serge Luc (Revadeo) et Monique Banos (Enjoy Montpelier) lors du dîner de gala de Tony Parker en 2013 – Photo © Saby Maviel

Par Erick Roux de Bezieux

Antoine Perragin vient de « tirer sa révérence ». Trop tôt, beaucoup trop tôt ! Je me souviens des réunions dans son bureau du Palais des Congrès de Lyon, lorsqu’il plissait les yeux, signe que la vie l’amusait.

Antoine a été l’un des acteurs du développement international de la Métropole de Lyon ces 15 dernières années. Patron du Centre de Congrès de 2000 à 2012 (GL Events), il a porté, notamment avec Jean-Michel Daclin, un nombre incalculable de dossiers de candidature pour des événements internationaux. Avec succès, face à Barcelone, Prague, Vienne ou Kuala Lumpur.

Ensemble nous avons créé des expos (6 artistes, 6 œuvres, 6 jours), monté des coups de communication, charpenté des programmes électoraux, parlé de la vie, bu, ri et écouté Roberto Alagna dont il était fan ! Il m’a beaucoup appris, tant sur le plan de la gestion d’événements, d’un palais des congrès que sur le plan humain.

Depuis trois ans, il était à la tête de Montpellier Events qui gère le Zénith, l’Arena, le Parc des expositions et le Corum. Une société qu’il a redressée en deux ans, améliorant son résultat net de 50% et affichant une croissance du chiffre d’affaires à deux chiffres ! Peu d’entreprises de congrès peuvent, dans la situation actuelle, se targuer d’une telle performance…

Antoine était une belle personne, toujours à l’écoute, toujours présent, toujours accueillant, toujours disponible. Il promenait son élégance dans la ville, en compagnie de ceux qui régnaient alors sur Lyon ville du monde comme Olivier de Kermel, Ali Afshar aujourd’hui respectivement à Rio et à Paris. Salut Antoine !

Antoine, Mannequin d’un jour, le 28 janvier 2002 sur la scène du Lyon Vert