Par Christophe Magnette
Distributeur officiel de la marque anglaise depuis près de vingt ans, Auto Performance ne pouvait faire l'économie d'une implantation dans la capitale des Gaules. C'est chose faite depuis janvier 2008. Avec discrétion et raffinement, of course…
Le tape à l'œil n'a pas sa place chez Aston Martin. Aux gémonies les signes ostentatoires de richesse ! Le marbre au sol, les lignes épurées du showroom et les 300 m2 – quasi nickel ! – de l'atelier, laissent cependant à penser que cette marque n'est définitivement pas comme les autres. « Nous avons toujours construit des voitures de sport qui répondaient à deux exigences, un très haut degré de finition et de confort » assure Jérôme Delabre, directeur d'Auto Performance Lyon. Et ça marche, toujours. Fin 2007, le constructeur a même atteint un niveau de vente « historique » avec 7 300 véhicules dans le monde. Dans l'Hexagone, environ 300 ont trouvé acquéreur, dont 40 à Lyon pour sa première année d'exercice (200 au total pour le seul groupe Auto Performance avec ses deux adresses de Paris et celle de Bordeaux). « A terme, nous tablons sur la vente annuelle de 50 modèles ». Avenue Foch, le visiteur lambda – et l'acheteur éventuel – écarquillent les yeux devant la V12 Vantage Coupé et Roadster, la DB9 Coupé et Volante sans oublier l'exclusive DBS. Cette dernière disponible en version DBS Volante est accompagnée par la nouvelle V12 Vantage. Premier prix ? Autour de 120 000 €. Partant du postulat que le propre de l'intelligence consiste à s'adapter, Aston Martin fait sienne les changements culturels et les préoccupations environnementales. Résultat, une stratégie commerciale inédite autour de deux événements majeurs à venir : la sortie en 2010 de sa première quatre portes, la Rapide, rivale annoncée des Porsche Panamera et autre Maserati Quattroporte, sans oublier l'année suivante, l'arrivée d'une petite citadine (!!) – Cygnet – construite avec Toyota à partir du cahier des charges Aston Martin.
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