Photos © Fabrice Schiff et FB Gérard Collomb
Par Marc Polisson
Comme chaque année à la rentrée, Gégé a emmené la docile presse lyonnaise faire le tour des chantiers en cours dans l’agglomération. Une opération de communication déguisée en éduc-tour qui a soigneusement évité les points noirs de sa politique (sic) du patrimoine.
A commencer par les Terreaux. Dans les colonnes du Progrès, Daniel Buren a abondamment polémiqué cet été sur l’état déplorable de la place, accusant Gérard Collomb de négligence et d’absence de maintenance à son endroit. Dans cette affaire, le sénateur-maire, contraint de réagir précipitamment sous le feu des critiques, doit malheureusement se rendre à l’évidence : rien n’a été fait depuis 2001 pour remettre en état les 69 fontaines qui jaillissaient de la place.
Au cours du printemps dernier, Denis Broliquier s’est aussi légitimement inquiété de l’absence de projet de rénovation pour la rue Victor Hugo. Mais en matière de rue commerçante, Gégé a d’autres chats à fouetter. Le désert de la rue Grolée – qui restera dans l’histoire comme le plus gros raté de sa mandature – l’occupe à plein temps. Depuis 10 ans, on ne voit rien venir. Mais on nous assure que 60% des pas de porte ont trouvé preneur…
Traversons le Rhône pour rejoindre le 6ème. Les promesses du sénateur-maire n’engagent que lui, me direz-vous. Cela fait un bail qu’il s’est engagé auprès de Pascal Blache à réparer les majestueuses grilles du Parc de la Tête d’Or, entrée Enfants du Rhône, fermées et emprisonnées dans des filets du plus mauvais effet. Interrogé par Lyon people, son service de presse, bien gêné aux entournures, nous assure « que des travaux auront lieu dans le courant de l’année prochaine. » Aucune réponse en revanche à notre question portant sur leur ouverture impérative lors des illuminations du 8 décembre. On se souvient que l’an dernier, leur fermeture avait occasionné un « bouchon » conséquent durant les 4 jours de fêtes. Des milliers de personnes s’étaient retrouvées coincées dans le goulot d’étranglement formé par les deux portillons situés à leur extrémité. Un entonnoir désastreux en termes d’image et de sécurité.
0 commentaires