Le sénateur-maire de Lyon a pris fait et cause pour les entrepreneurs du numérique, vent debout contre la loi de finances 2013.
Auto-baptisés les Pigeons, les patrons du Net contestent la taxation équivalente du capital et du travail prévue dans la loi de Finances 2013. « Si on impose de la même manière le capital et le travail, des jeunes qui vont sortir de leurs études vont avoir intérêt à intégrer des entreprises comme salariés, plutôt que de monter une start-up avec leur argent et celui de leur famille », a déclaré Gérard Collomb. L’édile lyonnais assure comprendre « certaines réactions », en particulier celle des Pigeons, et « n’hésite pas à la dire publiquement. » Gérard Collomb s’était déjà fait l’écho des inquiétudes des entrepreneurs. Reçus jeudi 4 octobre 2012 par le ministre de l’Economie et des Finances, ils auraient obtenu des gages de sa part. « Ce que nous voulons taxer, c’est le risque, pas la rente », a déclaré Pierre Moscovici au sortir de l’entrevue, sur la mesure ô combien polémique de la taxation de 60% sur la plus-value de la vente de l’entreprise.
Collomb reste un des bénéficiaires privilégié des confiscations étatiques. Il confond le clientélisme et l’entreprise… C’est dramatique pour Lyon.