Des photos collector © Lyon People
Par Marc de Jouvencel
C’est un nouveau crève-cœur pour les habitants du quartier de la Ferrandière et pour tous les amoureux du patrimoine. La paroisse du Cœur-Immaculé-de-Marie est condamnée à la démolition.
A Villeurbanne, ville dortoir chaque jour rongée par un urbanisme aussi moche que débridé subsistait une petite enclave préservée des ravages de la modernité, composée d’immeubles anciens regroupés autour d’une église consacrée en 1842. Vous pouvez les apercevoir pour quelques jours encore à l’angle de la rue Richelieu et de l’avenue Antoine de Saint-Exupéry, face à de jolies maisons populaires du XIXème nichées autour du bar « Le Ferrandière », derniers vestiges du Villeurbanne de l’avant stalinisation.
Un cadre de vie et un patrimoine qui vont disparaitre sous les coups des bulldozers dès février 2016 pour laisser place à un immeuble social construit par Est Métropole Habitat. L’enfer du bétonnage est toujours pavé de bonnes intentions. Le pire dans cette triste histoire ? C’est la complicité active de Monseigneur Barbarin qui a donné son aval pour la démolition et l’opération immobilière, les terrains étant la propriété de l’église lyonnaise…
Ci-dessous, un exemple concret de la ville rêvée et conçue par le maire Jean-Paul Bret à quelques mètres de ce lieu préservé
L’âme et la mémoire d’une ville, qui disparait. Dommage …
Mieux vaut des logements sociaux que des églises vides (et en plus celle ci n’a aucune valeur patrimoniale. Et JP Bret nétait pas Maire de Villeurbanne lors d ela construction du quartie de la Ferrandière. Arretez d’écrire n’importe quoi.
Oui surtout que – c’est bien connu- les deux sont foncièrement incompatibles. Avec des gens comme Bret, et Levilleur pour les soutenir, la ville est entre de bonnes mains.