Hélène Geoffroy, conseillère générale de Vaulx-en-Velin, vient d’inaugurer sa permanence de candidate à la mairie de la ville. Un moment sympathique où se pressaient des Vaudaises et Vaudais plutôt jeunes et largement issus de la diversité comme on dit aujourd’hui, ce qui est aussi le reflet de cette ville d’accueil.
Etaient également présents J.J. Queyranne député de la circonscription, sa collègue Pascale Crozon, le maire de Villeurbanne et le chef de cabinet du maire de Lyon ce qui prouve que, pour le coup, la famille socialiste est bien rassemblée derrière Hélène Geoffroy. Présents également les représentants des autres formations locales qui la soutiennent y compris certains Verts. Voilà qui ne va pas amuser Maurice Charrier qui voit d’un mauvais œil cette candidature. Pour lui et ses camarades du PC dont il ne s’est jamais vraiment séparé, les choses sont simples : il est maire sortant il doit conduire une seule liste de gauche sortante. Fort de cette certitude il a donc proposé aux socialistes un tiers de sièges sur la dite liste. Seulement voilà les résultats électoraux sont passés par là. Aux cantonales de 2004, avec un électorat qui recoupe les limites de la ville c’est à dire identique à celui des municipales Hélène Geoffroy a été élue après un score de 29,43% au premier tour contre 14,47% à la candidate soutenue par Charrier et le PC. A l’élection présidentielle Ségolène Royal, après une campagne rondement menée par Hélène Geoffroy, a obtenu son meilleur score du département à Vaulx avec 39,45% contre 3,86% à M.G. Buffet soutenue par Charrier. Enfin au premier tour des législatives J.J Queyranne a réalisé 32,82% contre 9,42% à la candidate communiste toujours soutenue par le maire. En fait Maurice Charrier a fait un double mauvais calcul : en ne se présentant pas aux cantonales ce qui a ouvert la voie à Hélène Geoffroy et en lui faisant une proposition inacceptable pour les municipales eu égard aux résultats récurent du PS. C’est maintenant aux électeurs de trancher dans cette primaire à gauche qui oppose aussi deux visions de l’avenir de la ville.
Completement surrealiste de lire cela sur lyonpeople ! ceci dit, on aurait aime avoir les photos de la petite sauterie exotico-vaudaise… accras, boudin !