Pôle Emploi, première équipe de France – Photo © Fabrice Schiff
Scène de vie ordinaire… Mardi 22 mars 2016, 8h30 : 9 chemin des Petites Brosses devant le Pôle emploi de Caluire. Les premiers rayons du soleil ont déjà percé au dessus de la Montée des Soldats.
C’est là que se niche ce bloc de ciment sans âme, repaire des Caluirards sans travail. Devant, un Porsche Cayenne noir détonne. À 8h30 précises, un homme en descend. En jeans et doudoune noire, un dossier sous le bras. Il entre dans le Pôle emploi. On lui demande de livrer son identité. “Vous avez rendez-vous ?”, demande-t-on à la borne d’accueil. “Oui”, répond l’homme. Que l’on invite à s’asseoir. Il s’assoit donc sur une chaise sans âme, au milieu de ce couloir, triste. Il attend.
Il y a trois mois, le même homme était assis sur un banc de touche, un banc de Ligue 1. Il y a un an, le magazine France Football nous apprenait que notre homme “avait dû mal à accepter son salaire de l’époque : 70 000 € brut.” Le huitième salaire (seulement) de Ligue 1. Au début de la saison 2015/2016, ses émoluments avaient augmenté de 10 000 €. Interrogé en début de semaine par Eric Carrière, l’ex entraîneur a indiqué que ni lui, ni le club ne souhaitaient se retrouver devant les Prudhommes.
Ainsi va la vie d’Hubert Fournier, ex. entraineur de l’Olympique Lyonnais qui avait rendez-vous, le mardi 22 mars à 8h30, au Pôle emploi de Caluire.
Apres des mois de ce salaire indécent et avec l’ensemble de relations dans ce milieu on ne va pas pointer a coté d ‘un salarié viré pour cause économique
C’est minable vous etes et avez toujours été un « petit bras ».