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Par Marc Polisson
Après une première rencontre réussie fin septembre, le maire du 6ème a remis le couvert hier soir dans les salons du Tennis Club de Lyon devant une soixantaine d’invités triés sur le volet.
Il est sorti du bois et ne cache plus ses ambitions. En l’occurrence succéder à Gérard Collomb à la Mairie de Lyon dans un peu plus de 4 ans. C’est long et court à la fois. Inconnu du grand public il y a encore deux ans, Pascal Blache a fait de son arrondissement un laboratoire créatif et un tremplin pour la mairie centrale. Fer de lance de son marathon, l’association NCLM (Nouveau Cap Lyon Métropole) qu’il a présentée hier soir. Il définit cette association non pas comme un « think tank », mais comme un « do tank », pas un laboratoire d’idées, mais plutôt une association pour faire, plutôt que pour parler…
Après 30 ans dans le monde de l’entreprise et plus de 2 ans au service de ses concitoyens, il a pu mesurer le fossé qui s’est creusé entre le monde politique et le monde réel. Créée il y a un plus d’un an, son association s’est d’abord dotée de moyens financiers pour pouvoir s’offrir des outils et commencer à travailler sereinement. Ainsi a-t-il annoncé l’ouverture prochaine d’un lieu de travail au 2 rue Cuvier dans le 6e, où pourront se réunir les adhérents. Dès la mi-novembre, une personne à temps partiel assurera sur place le suivi et la coordination des contributions.
Dans la foulée, sera proposée une plateforme de contributions, qui permettra à chacun, sans que ce soit chronophage, d’analyser, de proposer, de partager des informations dans des domaines aussi divers que les transports, la culture, la petite enfance, la voierie, le développement économique, le tourisme, la sécurité… Il souhaite demander à chacun de contribuer – dans sa spécialité- à l’élaboration d’une vision pour Lyon et la Métropole pour les 20 ans à venir. Plusieurs dates de rendez-vous sont déjà arrêtées pour les mois à venir. La machine Blache est bel et bien lancée. La droite lyonnaise tentera-t-elle de la stopper en cours de route ? Michel Havard et François-Noël Buffet ne lui feront aucun cadeau.
En descendant la rue Cuvier, par une putain j’fus raccolé…