Par Morgan Couturier

L’édition 2016 de la Fête des Lumières marque d’ores et déjà une première dans l’histoire de ce rendez-vous culturel. Fait unique, un état étranger, en l’occurrence le Maroc, participe en tant que partenaire institutionnel.

La Fête des Lumières est toujours l’occasion de voyager à travers le rêve et les illuminations. Le Maroc, par l’intermédiaire de l’Office national marocain du tourisme, a décidé de devenir le premier pays étranger à accéder au rang de partenaire institutionnel. Le royaume chérifien soutient ainsi deux œuvres, à savoir « Vols de nuit » de Thierry Chenavaud, présent sur la place Antonin Poncet et « Pivoines » de Tilt, dont on peut admirer les contours, place de la Bourse. Des réalisations qui n’ont pas été choisies au hasard. L’avion dessiné par Thierry Chenavaud est un clin d’œil à Saint-Exupéry ainsi qu’aux escales marocaines desservies par l’Aéropostale, lesquelles ont fait de l’écrivain, le héros que l’on connaît.

La Fête des Lumières transposée à Rabat

« Nous participons à de nombreuses opérations de promotion. Lyon est un bassin qui nous intéresse, où l’on veut mettre en avant le Maroc. Nous devions déjà être mécènes l’an dernier. Nous avons choisi de maintenir notre présence et nous réfléchissons sur la durée », annonce Jihad Chakib, responsable de la communication à l’Office national marocain du tourisme, venu accompagner son directeur Khalid Mimi. Si l’institution n’a pas souhaité communiquer sur le montant de ce mécénat, le Maroc voit d’un bon œil la réalisation de cet accord. En effet,  jeudi 8 au soir, le maire de Rabat Mohamed Sadiki était reçu par l’équipe de Gérard Collomb, en vue de la signature d’une convention prévoyant la transposition de la Fête des Lumières dans la capitale marocaine.