Photo © Fabrice Schiff
Après neuf mois de travaux, la salle de spectacles de Caluire rouvrira samedi 12 janvier 2013.
Le Radiant-Bellevue nouveau est arrivé ! L’espace culturel pluridisciplinaire de l’ouest lyonnais a fait peau neuve. Un outil à vocation artistique pour Victor Bosch, dont la dimension politique n’échappe pas non plus au député-maire de Caluire Philippe Cochet.
« Victor Bosch est un passionné, ça tombe bien, la commune l’est aussi », jubile l’édile caluirard lors de la présentation du nouveau lieu à la presse, mercredi 9 janvier 2013. Une facture de 4 millions d’euros pour la Ville et un probable retour sur investissement sur le plan du rayonnement de Caluire.
« Devenir une scène phare de l’agglomération. » Un objectif que ne masque pas le président de l’UMP du Rhône, qui vise la présidence du Grand Lyon en 2014. Le Radiant-Bellevue pourrait bien lui offrir un joli support de communication au rayon des réussites de ses projets municipaux.
Car Cochet n’a pas confié les clés à un impétrant. La trajectoire de Victor Bosch se confond avec celle du Transbordeur. Il créé la salle villeurbannaise consacrée aux musiques actuelles en 1989, date à laquelle le Radiant ouvre également ses portes, avant d’en être évincé en 2010.
« Ce qui a fait la différence, c’est la variété de sa programmation et son carnet d’adresses parisiennes et lyonnaises. La commission d’appel d’offres a estimé que c’était le meilleur dossier » confirme le député-maire de Caluire, qui confie une DSP de cinq ans à Bosch en avril 2012.
Un deal gagnant-gagnant qui ne doit pas faire oublier l’ambition originelle du projet : s’imposer comme une scène majeure de la création lyonnaise et française. A cet effet, le chanteur Christophe, qui essuiera les plâtres samedi, sera suivi entre autres par Jane Birkin et Laurent Voulzy.
La Grande Salle offre désormais une jauge de 1 100 sièges, modulable à 2 400 places en configuration debout. Ainsi reconfigurée, le dernier rang est à moins de trente mètres de la scène. Visibilité, mais également acoustique choyée avec l’installation d’une sonorisation D&B.
L’ancienne salle Camaïeu, rebaptisée salle Bellevue, est un petit bijou. « J’en suis tombé amoureux en visitant les lieux », explique Bosch. L’écrin de 100 places assises passe à 240 en configuration debout. Il accueillera la nouvelle scène. Les Lyonnaises Joe Bel et Mensch sont déjà programmées.
Une programmation exigeante et populaire, des prix rabotés, le Radiant-Bellevue devrait rapidement s’imposer comme un must de l’offre artistique lyonnaise. Une aubaine pour Victor Bosch et Philippe Cochet.
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