Photos © Fabrice Schiff
Par Benjamin Solly
Squattant pour l’occasion le salon Justin Godard, quelque 200 entrepreneurs lyonnais ont assisté à la table ronde proposée par le club « Entrepreneurs de la Cité » jeudi soir à l’Hôtel de Ville.
Sur le thème « Mes débuts d’entrepreneurs », Jean-Michel Aulas (Cegid/OL), Bruno Bonnell (Robopolis), Véronique Garnodier (Charlott’), Eric Jacquet (Jacquet Metal Service) et Bruno Rousset (April) se sont prêtés au jeu des questions-réponses, animé par l’excellente Emmanuelle Dacourt. Un retour sur les trajectoires respectives de chaque invité.
On apprend ainsi qu’Aulas a dû être émancipé à l’âge 18 ans pour pouvoir monter sa première boîte (du temps immémorial ou la majorité était à 21 ans), et qu’Eric Jacquet n’est pas titulaire du baccalauréat. Bruno Rousset est lui revenu sur l’origine d’April. « J’ai monté la société au printemps et j’ai pensé à April pour l’international sans trop y croire, explique-t-il. Aujourd’hui, nous sommes présents dans plus de 40 pays. » Joli coup de pif !
Avant la table ronde, d’autres entrepreneurs lyonnais ont été invités à détailler leur parcours, dont Stéphane Chanal (Stepsens) et Karim Ouada (DK Courses). Mais également Noëlle Sanvert, dont l’activité, un cabinet de réflexologie plantaire, a valu ce bon mot au sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb lors de son propos liminaire. « La podologie et la réflexologie ne sont pas sans me rappeler les pratiques d’un ancien ministre », glisse l’édile, l’œil malicieux. C’est heureux, Georges Tron ne faisait pas partie des 222 invités du soir.
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