Par Morgan Couturier
Illustre représentant de l’équitation de tradition française, le Cadre Noir dévale la piste d’Equita Lyon, escorté par les danseurs de la compagnie Dynamo, où la grâce et la légèreté mettent à l’honneur le Ballet du Cadre Noir, le spectacle phare de cette édition 2017.
Leur robe mate, scintillante à la lumière des projecteurs, et prolongée par l’élégance des écuyers éclipserait à peu de chose près, les incontournables concours sportifs dont ils sont pourtant les vedettes. En cette année 2017, les équidés surgissent avec une note de poésie et de romantisme inégalée. Les aptitudes du Cadre Noir de Saumur, fervent représentant de l’équitation de tradition française n’y sont pas étrangères, ces cavaliers représentant la crème de la discipline, régie par l’harmonie entre le cheval et son écuyer. Il y aura bien évidement la prouesse des sauts d’obstacles en guise d’amuse-bouches, afin d’enchanter les amateurs d’équitation, mais le Ballet du Cadre Noir tend à surpasser cette impression générale, afin d’emporter le monde équestre dans des sphères encore inédites. Sous la houlette de Virginie Barjonnet, la piste du salon du cheval prend des airs de « rencontre entre deux arts », où cohabitent précision, technique, grâce et légèreté. Un astucieux mélange entre les déhanchés contemporains de la compagnie Dynamo, et les figures de manège des écuyers du Cadre Noir. De quoi assurer, une heure durant, la tenue d’un moment « simplement magique », né de « l’osmose entre deux formes d’art ».
Une confrontation des forces entre l’homme et l’animal
Spectaculaire par sa légèreté, le spectacle se décompose en une multitude de tableaux, à l’intérieur desquels l’équidé prend position au côté des danseurs, accomplissant croupades, sauts et changements de pieds au moindre fredonnement de son cavalier. « La présence de chevaux et de danseurs sur une même piste est faite de complicité, avance la chorégraphe Virginie Barjonnet. C’est elle qui fait l’harmonie du spectacle. La confrontation des forces donne de l’ampleur aux tableaux ». Un rapprochement rendu possible par quelques ajustements, à commencer par l’abandon des numéros aériens, trop effrayants au goût des chevaux. La complicité entre l’homme et la bête ne nait pas en un jour. À plus forte raison avec les danseurs, dont les mouvements, même au sol, sont de nature à perturber la tranquillité de « la plus noble conquête de l’homme ». Pour arriver à leurs fins, le Cadre Noir et la troupe de la compagnie Dynamo ont donc affiné leur complicité. Un travail de longue haleine, que les protagonistes perpétueront jusqu’aux ultimes jours précédant les représentations. Cette joyeuse compagnie s’est donné rendez-vous sur les terres de la prestigieuse école supérieure du cheval, pour procéder aux dernières répétions. Preuve que le spectacle est unique. En exclusivité pour Equita.
Soirées « sport et spectacle »
Vendredi 3 novembre 2017, à partir de 20h, avec le concours de saut d’obstacles Longines Grand Prix et le spectacle Le Ballet du Cadre Noir
et le samedi 4 novembre, à partir de 20h avec les Equita Masters, suivis de la deuxième représentation du Ballet du Cadre Noir
Tarifs : 60 ou 35€, dans la limite des places disponibles.
Nous sommes partis avec beaucoup d’autres spectateurs moins d’un quart d’heure après le début. Cette année nous avons eu droit à des demi sièges, rendant impossible de rester assis si l’on a plus de douze ans. Dans notre rangée les adultes sont du rester debout tout en haut tellement les places étaient serrées et inconfortables. Quelle honte. C’est le pire spectacle vu, loin de Lorenzo et de son travail en liberté. Depuis deux ans equita lyon c’est de pire en pire. Les conditions se dégradent, l’intérêt s’effondre et le prix monte. Honte à gl events lorsque les cavaliers se tournent que du côté VIP (où les people ne paient pas leurs places et sont invités) pour recevoir leur prix, tournant le dos à plus de 80% des spectateurs qui eux vont consommer et faire tourner le salon. A notre tour nous tournons le dos à equita lyon sans majuscule et sans le moindre regret. equita lyon ce n’est pas la passion du cheval mais l’appat du gain sans aucune considération pour l’animal devenu objet. Madame sylvie robert vous dégouté les gens (pour info on n’interrompt pas médecine: on ne travaille pas, on échoue mais on assume).