Par Morgan Couturier
Plaquée par une double attaque cardiaque, la gouaille légendaire de l’ancien rugbyman s’est éteinte, ce mardi 12 décembre, à l’âge de 71 ans.
Il a rejoint une autre légende. Peu de temps après. Et comme un symbole, l’hommage de l’un ne se fera pas sans l’autre. Parce qu’à l’heure où résonnent les tubes de Johnny, Léandre Borbon est un incontournable ambassadeur de cette envie d’avoir envie. Figure indissociable du club – son club -, le LOU se serait bien passé de pleurer la mort de l’un de siens. Las, déjà fragilisé par des problèmes cardiaques, lesquels lui avaient valu la pose d’un stimulateur au printemps dernier, dixit son ami Remy Jomard, « ce travailleur assidu », directeur de maisons de retraite, a succombé à l’âge de 71 ans, à un ultime fléchissement de son cœur. Un cœur énorme salué par tous les salariés du club, les hôtes du Club 1896, et la « corbeille présidentielle », à laquelle il était assujetti les jours de match.
Figure de la communauté protestante
Alors samedi (pour LOU-Toulouse), trois jours avant ses funérailles, Léandre Borbon recevra un hommage à la hauteur de sa passion et de son travail. Immense. « Entre émotions et tristesse », évoque Franck Isaac-Sibille, fruit de dix années de collaboration, où ce petit actionnaire avait imposé son tempérament et son humeur béarnaise. « On était avec lui la veille », regrette d’ailleurs le vice-président du club, comme pour rappeler ce trait de caractère du déjà regretté trésorier. « Il ne se plaignait pas, il disait que ça allait bien », confirme d’ailleurs Remy Jomard, conquis dès sa première rencontre, par la personnalité cet ancien client Mingat. « Homme de paroles », vanté pour son humeur, Léandre Borbon laisse une ville et le monde du sport en deuil.
L’équipe de Lyon People présente ses plus sincères condoléances aux membres de sa famille et à ses nombreux amis de l’ovalie et d’ailleurs.
Funérailles lundi 18 décembre 2017 à 9h30
Grand Temple de Lyon – 3, quai Augagneur – Lyon 3
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