Par Morgan Couturier
Avec son offre collaborative Viva Syndic, le groupe Sergic veut bouleverser l’écosystème des régies immobilières. L’objectif, faciliter les échanges entre les habitants d’un même immeuble et faciliter les démarches avec la régie via une application connectée.
Le terreau était donc fertile et le choix constructif. Entreprise lilloise, Sergic avait opté, en juin 2016, pour le marché lyonnais, berceau de son concept Viva Syndic, implanté à ses débuts dans deux immeubles de la capitale des Gaules. Basée à Perrache, l’agence a visiblement été séduite par la vitesse des trains voisins, le portefeuille de logements explosant à vitesse grand V. Implanté désormais dans 15 copropriétés et près de 450 logements, Viva Syndic conquiert le marché à mesure que sa vision communautaire et connectée séduit les copropriétaires. « L’objectif est de passer à 25 nouvelles copropriétés », assure la directrice de l’agence lyonnaise Fabiola Barreira. Des ambitions volontairement optimistes, en raison de l’attractivité de Viva Syndic, apprécié pour sa capacité « à donner la priorité à la vie et aux habitants de l’immeuble », dixit la directrice. Surtout, Sergic se démarque par sa réactivité, le point faible des régies traditionnelles.
200 000€ de CA en 2017
Pour ce faire, Viva Syndic propose, via son application éponyme et un abonnement (13,90€/mois et par lot, ndlr) de mettre en relation les différents acteurs, et de faire remonter par le biais de discussions, les besoins et projets de chaque copropriété. Le tout, en ayant un contact permanent avec un « Viva référent ». « Viva Syndic est à mi-chemin entre un syndic traditionnel et un syndic bénévole. L’idée est d’échanger, de pouvoir communiquer et de travailler ensemble, confirme Sandrine Thirion, copropriétaire sur Villeurbanne. Cela nous permet de retrouver du pouvoir sur les décisions ». Le lien tissé avec les copropriétaires lyonnais, l’enseigne lilloise entend poursuivre sa montée en puissance, avec à terme, un développement sur les « métropoles de plus de 200.000 habitants ». Marseille, Nice et Bordeaux ont déjà été approchées, laissant ses dirigeants rêver d’un avenir radieux. « Sur 2017, notre chiffre d’affaires est de 200.000€, notre ambition est de le doubler en 2018 », ponctue Fabiola Barreira. Des aspirations ambitieuses…
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