Generim, la société de promotion immobilière qui a participé à la rénovation du Grand Hôtel Dieu de Lyon, associée au Groupe Eiffage Construction, est revenue sur l’histoire de ce lieu incontournable de la capitale des Gaules, lors d’une visite exclusive organisée et commentée magistralement et avec passion par Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques et inspecteur général des monuments historiques.
La renaissance du Grand Hôtel Dieu est une mutation qui se dévoile en deux phases. La première phase a été livrée fin décembre 2017, avant d’être ouverte au grand public dans les derniers jours du mois d’avril 2018. Ce projet pharaonique et exceptionnel en France en matière de réhabilitation de monuments historiques cache encore des secrets insoupçonnables.
Des parties toujours inconnues du grand public tapies derrière d’imposantes barrières regorgent d’ouvrages exceptionnels, remis en valeur dans le respect du cahier des charges des Monuments Historiques, seront dévoilées au grand public en Mars 2019. Le Grand Hôtel-Dieu foisonne de trésors architecturaux greffés dans ses murs depuis sa création au XIIe siècle, perpétués par l’œuvre majeure réalisée par l’architecte Jacques-Germain Soufflot au XVIIIe siècle.
Partie prenante de sa rénovation, Generim, présidée par Philippe Baude, a donc veillé, en s’appuyant sur le savoir-faire d’Eiffage Construction, à conserver, sans exception, l’histoire de ce monument et à relever la gageure d’organiser l’installation d’un hôtel de grande renommée, d’un centre de conférence et d’un centre international de la gastronomie.
Fascinés par les témoignages architecturaux de ce monument, Generim et ses architectes se sont adaptés, conciliant ainsi le « fonctionnel et le patrimoine ». Très épié, le prochain palace de catégorie 5 étoiles luxe à l’enseigne Intercontinental, est un modèle du genre, décoré au gré des rudentures et des chapiteaux corinthiens de l’ancienne chapelle, le tout ouvert, en tout temps, aux visiteurs extérieurs. « La beauté est la première marche vers la guérison », évoquait Soufflot. Une phrase remise au goût du jour par Didier Repellin. Preuve que l’Hôtel-Dieu est bien intemporel. MC
Mardi 28 mai 2018
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