Par Eduardo Aguilar

Comme chaque année au mois de Juin, les Fêtes Consulaires ont eu lieu sur la place Bellecour. Plus d’une quarantaine de consulats étaient représentés.

Petit millésime que cette 17e édition des Fêtes Consulaires. Les Lyonnais ont pu admirer une quarantaine de stands, représentant des pays de tous les continents, le tout dans une ambiance amicale et festive. Mais une trentaine de nations manquaient à l’appel cette année. Des Amériques à l’Asie Orientale en passant par l’Afrique Subsaharienne, presque toutes les nationalités étaient présentes et marchaient côte à côte, pour un dépaysement garanti pour tous ceux qui s’aventuraient dans les allées.

À chaque stand ses rencontres donc, avec des expatriés exposant des visuels de toute sorte, que ce soit des posters photos, des produits artisanaux et même quelques plats traditionnels En cette occasion, le flux des curieux ne s’est jamais estompé. Des dizaines de personnes se pressaient ainsi pour questionner leurs hôtes sur la localisation de leur pays, la langue officielle ou les différences avec la France. Sur chaque allée, on pouvait alors entendre les Lyonnais réagir aux présentations : « Comme ça a l’air beau l’Arménie ! », « C’est où le Cambodge ? » « Est-ce qu’il y a un vol direct Lyon-Salvador ? ».

Mais à ces fêtes consulaires, il est surtout question de partage. Tout au long de l’évènement, une scène avait ainsi été installée pour les Etats qui avaient prévus des démonstrations de pièces instrumentales ou de danses traditionnelles, dont la plupart furent accomplies par les étudiants étrangers de Lyon. Un show inaugural avant le défilé des nations le samedi après-midi, chaque représentant des pays étant drapé de sa tunique conventionnelle, en ordre de marche derrière leur drapeau, au rythme des chants nationaux. Les passants n’ont pu s’empêcher de prendre des dizaines de photos et même de se joindre à la marche. En cette période de Coupe du Monde, le foot était évidemment présent et dans toutes les conversations, avec ce rassemblement de contrées mais ces dernières sonnaient comme des encouragements et non comme des provocations.

Car le but est ailleurs, à savoir éduquer les enfants aux diversités du monde et tous ressortaient fascinés par ce qu’ils avaient appris et tenaient dans leurs mains les drapeaux offerts sur les stands, peut-être auront-ils eu l’envie, après cette visite, de voyager dans les pays qu’ils ont le plus apprécié. Une chance pour eux, Lyon est pour l’instant et depuis près de vingt ans la seule ville en France à proposer ce type d’évènement chaque année… D’autres villes pourraient bientôt s’en inspirer.