Par Morgan Couturier
L’arrivée de Moussa Dembélé, dans les dernières heures du mercato, a permis à l’OL de compenser au moins numériquement le départ de Mariano Diaz. Mais à l’heure de faire les comptes, le mercato lyonnais semble bien loin des promesses de Jean-Michel Aulas. Les « mondialistes » attendront, au grand dam des supporters.
À chaque été cette même rengaine, l’œil rivé sur leurs smartphones, les supporters guettent l’arrivée de nouvelles recrues, en rêvant d’un nom clinquant à l’aube d’une nouvelle saison. Un rituel entretenu en ce mois d’août, d’autant que les promesses enthousiasmantes du président Aulas ont longtemps laissé poindre l’arrivée de grands noms du foot. Mais ces derniers, annoncés noir sur blanc, sont restés cloîtrés dans leur club respectif. Quid des « mondialistes », l’OL s’est rabattu sur le Belge Jason Denayer, et le Français Moussa Dembélé – arraché au Celtic Glasgow en toute fin de mercato – après avoir enregistré les renforts de Léo Dubois et Martin Terrier en fin de saison dernière.
Dembélé pour faire oublier Mariano ?
Un recrutement en demi-teinte en somme, aux antipodes des dires répétés du président Aulas. Pire, l’OL s’est délaissé de Mariano Diaz, retourné du côté de Madrid, une saison à peine après avoir foulé l’herbe enivrante du Groupama Stadium. Fort heureusement, Lyon a tenu son pari. Sur le gong, à savoir chasser un collectionneur de buts, que doit incarner l’espoir français Moussa Dembélé, ceint d’une flatteuse réputation outre-Manche. Quant à l’ancien Mancunien, ce dernier affiche un profil séduisant. Costaud dans les duels, l’international belge (8 sélections) vient renforcer une arrière-garde lyonnaise en cruelle difficulté en ce début de saison et compenser l’escapade espagnole de Mouctar Diakhaby, cédé à Valence.
L’exode des jeunes
Reste à savoir si la nouvelle recrue lyonnaise saura éviter les pépins physiques, alors que ses dernières saisons ont souvent été minées par les blessures, et faire oublier l’épilogue tragique du feuilleton Ruben Dias. Le rêve est passé, laissant un goût amer aux supporters, lesquels devront également s’habituer à voir certains jeunes évoluer sous d’autres cieux. Diamants à polir, Maolida (Nice) et Geubbels (Monaco) sont partis humer l’air ailleurs. Celui du Sud. Peut-être sera-t-il meilleur, comme Nice ce vendredi. Deux défaites en quatre matchs, et déjà des questions. Encore et toujours…
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