Par Morgan Couturier

Rongée par les intempéries et l’usure du temps, l’église de Sainte-Foy-lès-Lyon doit subir d’importants travaux de restauration. Pour ce faire, l’association la Fondation du patrimoine, épaulé par la ville et son homologue de la Fontanière, tente de réunir les fonds nécessaires à sa sauvegarde.

« Il y a péril en la demeure » pour l’église de Sainte-Foy-lès-Lyon, patrimoine indissociable de la commune, construite au XIe siècle. Un constat sans appel dressé par Françoise Buffière, présidente d’Objectif culture à Sainte-Foy et fer de lance de l’association La Fondation du Patrimoine, laquelle a entamé, en accord avec l’association « La Fontanière » du docteur Jean Moreteau, une vaste campagne de récolte de fonds.

En effet, rongé par les intempéries, l’édifice religieux a vu l’eau ravager ses murs et les fresques intérieures, forçant la Ville à ériger en 2013, un plan de sauvegarde du bâtiment. Cinq ans après, deux phases de travaux ont été définies, assumées en grande partie par la commune. La Fondation du Patrimoine tente tant bien que mal d’assurer une partie du financement, par le biais du mécénat populaire.

Encore 40 000€ à récolter pour compléter le budget de la Ville

Avec un succès relatif, si l’on en croit les fonds récoltés (32 000€), bien loin des objectifs initiaux (75 000€). Reste que Françoise Buffière n’entend pas baisser pavillon. Cette dernière organise ainsi un concert pour la moins atypique, le dimanche 16 septembre prochain, avec la possibilité, par un don de 3€, de participer à la réfection de l’église. Sans oublier l’organisation d’une conférence le 25 novembre, avec l’architecte en chef, Renzo Wieder ou encore par le lancement de la première pierre le 8 décembre 2018.

Un programme chargé qui doit mener à l’allégement de la facture, alors que la première phase, de mise hors d’eau, de rénovation de la façade et d’installation d’une ventilation doit être finalisée d’ici 2020. Avant de basculer sur l’aménagement intérieur et la restauration des fresques l’année suivante. Mais comme toujours, tout est question d’argent. Au sein de l’église fidésienne, la quête n’a jamais si bien porté son nom.