Ludovic et Anaëlle Finet. Orfèvres en matière équestre

27 octobre, 2018 | LES GENS | 0 commentaires

Par Jocelyne Vidal

« Le temps passé à dessiner, réaliser artisanalement un bijou, suppose la même quête esthétique que les heures consacrées à son cheval par le cavalier, pour réunir avec lui, tous les codes de l’élégance équestre »

En 1836, Agricol Beaumont ne pouvait avoir voyagé qu’à cheval entre Avignon et Lyon, pour installer quai Saint-Antoine, son atelier de joaillerie en étage. Lorsque son fils Jean lui succéda et mit le pied à l’étrier à son gendre Ludovic Finet (premier !), il ne croyait pas si bien dire. « Aussi loin que m’emporte ma mémoire, confie Ludovic (deuxième !), je revois les chevaux de mon grand-père, Robert Finet, dans sa propriété de Saint-Cyr–au-Mont-d’Or ».

Pierre Finet a naturellement épousé le parcours professionnel et équestre de Robert, son père. « Après avoir rejoint un régiment de Spahis dans le Sud Oranais lors de la guerre d’Algérie, il s’est offert à son retour, une première jument ». Joaillier de la cinquième génération du tandem Beaumont-Finet, Ludovic égrène les souvenirs, en sortant de l’album familial sa photo de baptême à cheval, à douze jours, dans les bras de son père ! De quoi inscrire la passion de l’équitation dans l’ADN familial.

Anaëlle Finet en piste pour le Championnat de France de Pony Games

Anaëlle monte Alaia du Bois du Prince, Holsteiner – Caruso, Selle français pour Ludovic

Après avoir reçu un troisième cheval comme cadeau de départ en retraite, Pierre Finet, PDG de la société, a passé le relais au duo Thierry-Ludovic. Ce dernier découvrit dès l’âge de cinq ans, une passion transmise très tôt à sa fille Anaëlle. « Elle part pour la cinquième année consécutive, disputer le Championnat de France de Pony Games », confie Ludovic Finet. En attendant, le joaillier piaffe de retourner s’entraîner au dressage, au club hippique de l’Escadron du Grand Parc où il se rend chaque semaine depuis 1985.

« J’ai beaucoup pratiqué le saut d’obstacles mais le dressage est ma discipline de prédilection, en raison de sa haute précision et du contact particulier établi avec le cheval, souvent imprévisible et déroutant ».

La remise en question permanente liée à la pratique de l’équitation exige des facultés d’adaptation inhérentes à l’activité de joaillier : « Nous devons systématiquement nous adapter aux demandes des clients », souligne Ludovic Finet en évoquant de subtiles correspondances entre les univers de la joaillerie et de l’équitation.

« L’importance du soin apporté à la réalisation d’un bijou raffiné, comme à l’apparence d’un cheval patiemment pansé et brossé, révèle un même idéal de beauté : « Le temps passé à dessiner, réaliser artisanalement un bijou suppose la même quête esthétique que les heures consacrées à son cheval par le cavalier, pour qu’il réunisse tous les codes de l’élégance équestre. »

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/morgan" target="_self">Morgan Couturier</a>

Morgan Couturier

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