Par Morgan Couturier
Le prisme économique a fait son temps pour Holo Way, la société créée par Ariane Favier. En effet, depuis près de deux ans, cette dernière aide les entreprises à déployer la notion de « valorisation intégrale », en s’intéressant au vivant.
Les chiffres sont formels, 86% de l’économie française est immatérielle. Alors Ariane Favier s’est engouffrée dans la brèche, consciente de ce capital encore trop souvent inexploité ou à mauvais escient, elle qui occupe depuis longtemps, le poste de consultante en conduite du changement. Et le changement, c’est maintenant. Ou plutôt, c’était hier, en 2017, date de création de Holo Way, cette structure spécialisée dans l’accompagnement des entreprises.
« Que ce soit pour des sociétés de 5 ou de 5 000 personnes, je les aide à structurer leur organisation et à gagner en compétitivité, dépeint Ariane Favier. C’est dans la singularité que réside la création de valeur et quand on parle de valeurs de l’entreprise, on ne parle pas assez des sources de création de valeur ». Ce fameux capital immatériel où résident l’humain, le vivant, les structures internes et le relationnel externe avec la clientèle, et qui peut être une source importante de revenus.
Gagner en compétitivité, en travaillant sur l’humain
« L’objectif est de développer des modèles d’efficacité socio-économiques. Les entreprises sont souvent regardées sous le prisme économique. Ce n’est pas suffisant, poursuit-elle. Une entreprise, c’est un organisme vivant, composé d’organismes vivants (les salariés) et qui s’adresse à d’autres organismes vivants (les clients) ». Reste donc à tout mettre en œuvre pour tirer le maximum de chaque acteur, sur un marché où la quête du profit occulte souvent les critères de bien-être, de satisfaction et de communication.
« Mon rôle, c’est de travailler sur le côté vivant de la marque », décrit la fondatrice de Holo Way. Une mission complexe que la jeune femme tente d’accomplir au gré des conférences (avec BPI France et l’Observatoire de l’Immatériel, le 16 novembre 2018, ou le 7 décembre 2018 avec la Région AURA), des séminaires et des séjours en entreprise, où l’ancienne communicante vient promulguer ses précieux conseils. « En fonction du projet, on regarde ce qui peut être ajusté et comment valoriser le capital immatériel ». Un terme souvent complexe et inconnu, qui manifestement, mérite d’être étudié.
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