Après avoir pourfendu Gérard Collomb sur la quartier Grôlée, Hamelin s’attaque à la Confluence. Photo © Fabrice Schiff

Par Benjamin Solly

C’est en tout cas la théorie de l’opposant municipal Emmanuel Hamelin. Toujours prompt à réagir sur les échecs du sénateur-maire de Lyon, l’ancien député de la Croix-Rousse n’est-il pas allé un peu vite en besogne à l’évocation du départ de Christian Têtedoie de la Confluence ?

L’argumentaire est la marotte de la droite lyonnaise. Si la Confluence peine à trouver son rythme de croisière économique et commercial, c’est que le nouveau fleuron de l’urbanisme à la Collomb a été mal pensé en termes d’infrastructures de desserte et de transport. A constater l’engorgement automobile du cours Charlemagne, l’argument est pertinent. Doit-il pour autant justifier tout et n’importe quoi ?

« Aujourd’hui, le départ annoncé de Christian Têtedoie du restaurant des Salins, prouve une nouvelle fois que la gestion du quartier de la Confluence par Gérard Collomb est un échec », explique Emmanuel Hamelin dans un communiqué de presse publié mercredi 30 janvier 2012. Sauf que le principal intéressé, n’a jamais mis en cause le dynamisme du quartier, évoquant plutôt des « désaccords culinaires » avec ses associés. A trop crier au loup…