La tribune libre de Bernard Fontanel
Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord sur le marché du travail et des relations sociales. Je ne peux que me réjouir de cet accord qui ouvre un nouveau modèle économique et social favorable à la compétitivité et à l’emploi.
Les entreprises auront désormais à leur disposition des outils simples pour s’adapter rapidement aux évolutions de leurs carnets de commandes et de la conjoncture. Les mécanismes qui facilitent la conciliation, qui raccourcissent les délais de procédure, et qui réduisent l’incertitude juridique contribueront, eux, à diminuer la peur de l’embauche, notamment dans les PME et les TPE.
Pour favoriser l’emploi des jeunes, l’exonération des cotisations d’assurance chômage employeurs pendant 3 mois pour l’ensemble des entreprises et 4 mois pour les entreprises de moins de 50 salariés sera de nature, je l’espère, à faciliter l’entrée des jeunes sur le marché du travail.
En contrepartie, nos entreprises se sont engagées à créer les conditions de la généralisation des complémentaires santé et à introduire de nouveaux droits en matière d’information, de formation et de voix délibérative dans les Conseils d’administration.
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi n’est pas la baisse massive des charges que nous espérions. Et attention de ne pas faire de ce dispositif une nouvelle usine à gaz. Mais je veux croire que l’entrée en vigueur du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et la signature de cet accord sur le marché du travail permettront à nos entreprises d’être cette année mieux armées pour faire face à la concurrence et regagner en compétitivité.
Bernard Fontanel,
Président du MEDEF Lyon-Rhône, le 1er février 2013
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