Photo © Fabrice Schiff

Le happening du conseiller régional pendant l’intervention de sa collègue Liliane Boury a bien amusé le président d’honneur du Front National.

Flashback. Jeudi 31 janvier 2013. Lillane Boury, membre de la commission culture de la Région, égrène les paroles du groupe de musique Brice et sa pute, subventionné par l’institution.  Elle choisit le titre Supervice pour illustrer son propos.  « Je montre mon cul.  Cul simple, cul double, cul triple, j’ai beaucoup de mérite à envisager comment jouir… », détaille-t-elle. Sous l’œil de ses collègues abasourdis, Bruno Gollnisch joint le geste à la parole. Il « montre [s]on cul. »

« Cela a duré quatre secondes et nous sortions de 30 heures de délibérations », rappelle le conseiller régional, pas peu fier de son petit effet.  Un geste qu’il qualifie de « rabelaisien » et qui aurait beaucoup amusé le président honoraire du Front national. « Je sais que ça a bien fait faire rire Jean-Marie Le Pen, qui a critiqué la pudibonderie de la gauche après mon geste », rapporte Gollnisch.

Interrogé sur la réaction de la présidente marine Le Pen, il assure n’avoir eu aucun écho, positif comme négatif. Quant à Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional, il n’aurait opposé aucune remontrance à l’élu, qui assure entretenir avec ce dernier des relations « courtoises et urbaines. »