Par François-Jean Tixier
La trêve a profité à Bafétimbi Gomis: avec un but spectaculaire et une passe décisive, l'avant-centre fut un des grands artisans de la qualification de l'Olympique lyonnais pour les 16e de finale de la coupe de France aux dépens de Strasbourg (L2) éliminé samedi (3-1).
L'ancien stéphanois termine ainsi une belle semaine. Il avait déjà ouvert la marque pour l'OL, mercredi à Radès, d'un tir d'une vingtaine de mètres face au Club africain (1ère div. tunisienne) en première période d'un match amical (1-1) concluant six jours de stage sous le soleil de Tunisie. Contre le Racing, Gomis a bravé le froid de la Meinau pour donner rapidement l'avantage à son équipe en inscrivant un but magnifique, consécutif à une passe de Mathieu Bodmer. Et en fin de partie, il a offert le troisième but de l'OL à Michel Bastos (auteur d'un doublé), ce qui a assuré définitivement la qualification aux Lyonnais. Outre ces actions, « Bafé », arrivé à Lyon cet été pour 13 millions d'euros, s'est bien démené sur le front de l'attaque lyonnaise se révélant un bon point de fixation et apportant nombre de solutions à ses coéquipiers. Après de débuts prometteurs sous ses nouvelles couleurs -qui lui avaient permis de retrouver l'équipe de France- Gomis (5 sélections) avait ensuite connu quelques difficultés à l'image de l'OL lorsque à l'arrivée de l'automne. Cette période avait d'ailleurs coïncidé à une série de malaises vagaux, dont un, spectaculaire, le 7 octobre pendant un entraînement de l'équipe de France ouvert au public à Guingamp.
Le vrai passage à vide fut long entre le 31 octobre – remplaçant, il avait donné sur le fil la victoire aux Lyonnais dans le derby face à Saint-Etienne (1-0)- et la fin de sa période de disette. Celle-ci n'a pris fin que le 9 décembre à Gerland en ouvrant la marque face à l'équipe hongroise de Debrecen en Ligue des Champions (4-0). Le joueur fut en vue le 23 décembre, face à Montpellier, mais son but égalisateur n'avait pu empêcher les Héraultais de l'emporter (2-1) à Gerland. Animateur de l'attaque de l'OL aux côtés de Lisandro Lopez cet été, quand il voulait "devenir un lion" après avoir été "la panthère" des Verts, Gomis s'est retrouvé sept fois sur le banc de touche sur les huit dernières journées de Ligue 1 avant la trêve. Rapidement adopté par le public de Gerland en dépit de son statut "d'ancien stéphanois", Gomis a, dès lors que ses performances ont été moins bonnes, été l'une des cibles de son nouveau public. Mais, comme à Saint-Etienne où il était souvent l'objet de la colère des supporteurs dépités par les mauvais résultats des Verts dont il était pourtant le meilleur buteur, Bafétimbi Gomis n'a jamais lâché. Il veut croire aux possibilités de l'OL de réussir une bonne seconde moitié de saison après une fin 2009 pénible et 13 points de retard sur le leader bordelais. "Nous savions que ce serait un match difficile dans le froid et une équipe revancharde. Nous avons fait une bonne entame en inscrivant deux buts. Tout le monde a livré un bon match et c'est ce qu'il faut retenir", a-t-il commenté à l'issue de la rencontre à Strasbourg après avoir ressorti ses griffes.
gomis n’ a pas encore decolle dans cet ol.ce sera pour bientot.francois,je suis vieu pote lyonnais qui aurait pu grace a toi jouer en d2 a villefranche…essais de contacter eric joly…plus de 20 ans …deja