Grève des enseignants par crainte du coronavirus. Zéro de conduite

5 mai, 2020 | JUSTIN CALIXTE | 2 commentaires

La tribune libre de Justin Calixte

Dans les années 60, pour payer mes études, j’ai occupé un poste de maître auxiliaire de dessin d’art. Cela m’a permis de côtoyer le monde enseignant.

Les premiers jours, pendant la récréation, je me rendais naturellement dans la salle des profs. Deux semaines plus tard, je n’y mettais plus les pieds. Leurs discours convenus, leur militantisme borné, leurs revendications perpétuelles, leur incommensurable bêtise pour certains et même leur inculture (Si ! Si !) me sidéraient et m’effrayaient.

Depuis, disons que je ne les porte pas dans mon cœur. Et même, pourquoi ne pas le dire, que je les déteste. Pas tous bien sûr, il y a évidemment parmi eux des gens exceptionnels. Mais je pense surtout aux « bas de plafond » syndiqués qui sont à la Pensée ce que les professeurs de médecine médiatisés sont au Coronavirus.

Donc, vous l’avez compris, je ne les aime pas. Et ce n’est pas l’attitude de leurs syndicats et de beaucoup d’entre eux, en ces temps difficiles, qui me fera changer d’avis. À les entendre, pas question de reprendre le chemin des classes. Le principe de précaution ! Le principe de précaution !… Et peut-être un peu de fainéantise !

Et tant pis pour les enfants qui décrochent et tant pis pour les parents qui doivent travailler et tant pis pour l’économie du pays.

Je suggère donc que tous les profs et instits qui refusent de faire classe n’aient désormais plus accès à leur supermarché, ni à la Poste, ni à leur boulangerie, ni à leur pharmacie ou chacun travaille à ses risques et périls. Pas question non plus de les soigner s’ils sont malades et bien sûr, il ne faut plus leur vider leurs poubelles.

Quand je pense que ce sont ces gens-là qui ont formé nos enfants et qui aujourd’hui s’occupent de nos petits-enfants, on ne peut qu’être inquiets pour l’avenir.

Les maîtres et professeurs de jadis que l’on appelait les « hussards de la république » n’ont jamais abandonné leur poste malgré les risques encourus et beaucoup ont fini par mourir du choléra, de la grippe espagnole ou encore asiatique.

S’ils voient ce que sont devenus leurs successeurs tellement précautionneux, j’imagine que, toute honte bue, ils doivent se retourner dans leur tombe.

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

2 Commentaires

  1. Hub

    Quelle violence verbale pour un peuple……

    Réponse
  2. Anonyme

    Le sage et respecté Brassens chantait avec quelque ironie » mourir pour des idées d’ accord mais de mort lente », il arrive qu’ on meure pour des idées n’ ayant plus cours le lendemain » et « oh vous les boutefeux, oh vous les bon apôtres, mourez donc les premiers nous vous cédons le pas. Mais de grâce morbleu, laissez vivre les autres, la vie est à peu près leur seul luxe ici-bas .

    Réponse

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