La tribune libre de Justin Calixte
Dans ma dernière chronique, j’écrivais que « lorsqu’on discute avec un raciste, on s’aperçoit très vite qu’il est plus con que raciste ». Eh bien ! Depuis quelques jours, on constate qu’il n’est pas nécessaire de discuter avec des antiracistes primaires pour se rendre compte qu’ils sont tout aussi cons. Et pour certains, bien plus !
Et ce ne sont pas les incroyables divagations de nos amis américains qui viennent de censurer le film « Autant en emporte le vent » qui me feront changer d’avis.
Immédiatement, il fallait s’y attendre, quelques rappeurs français accompagnés de leaders d’associations communautaires subventionnés généreusement par certaines collectivités locales inconséquentes, donc par nos impôts, ont organisé des manifestations pour vociférer tout à loisir et conchier la France, son passé et notre civilisation.
Soutenus par le Gaushow-business, ils vont même jusqu’à vouloir déboulonner quelques figures de notre Histoire sous prétexte qu’en leur temps qui n’est pas le nôtre ni le leur, ces personnalités auraient failli aux yeux de ceux qui se présentent depuis quarante ans comme d’éternelles victimes. Des victimes souvent incultes et toujours haineuses.
Ils ne devraient pas tarder à réclamer que l’on brûle les livres qu’ils n’ont jamais lus et qu’ils considèrent pourtant comme racistes.
Les rares qui savent que les Orientalistes ou encore Gauguin ont existé n’hésiteront pas à taguer leurs peintures. Peut-être iront-ils même jusqu’à faire démonter les statues de Jules César ou à débaptiser les rues qui rendent hommage à sa mémoire pour se venger du « crime contre l’Humanité » que fut la colonisation romaine.
Quant à ce pauvre Clovis, je crains le pire pour lui car il est le responsable de l’invasion des Francs sur notre territoire et, cerise sur le gâteau, il a eu le mauvais goût de se convertir au christianisme.
Après Colbert « l’esclavagiste » déjà condamné, ils s’attaquent à Jules Ferry « le colonisateur » et à De Gaulle qu’on accuse de racisme.
Nos talibans ont du pain sur la planche avec ces salopards de Bayard, Duguescln, Charles Martel, Saint Louis, Jeanne d’Arc, Henri IV, Louis XIV, Napoléon…
Heureusement, ils peuvent compter sur le soutien de la fine fleur des médias, toujours les mêmes : Libération, Le Monde, Médiapart, les Inrocks ou encore Télérama et bien sûr Radio France et France télévisions suivis comme des toutous par les jeunes journalistes fraîchement émoulus de leur école de journalisme idéologisée qui sévissent sur nos chaînes d’info en continu.
Tous ces braves gens s’évertuent à amplifier des épiphénomènes (20 000 manifestants à Paris, dans leur grande majorité blancs de peau, ce n’est pas grand-chose) pour les transformer en faits de société qui servent leur cause.
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin, d’autres minorités actives en mal de reconnaissance devraient s’en mêler : pourquoi les féministes enragées ne condamneraient-elles pas tous ceux qui, de Molière à Jacques Brel, ont fait preuve de misogynie ?
Pourquoi les homosexuels ne voueraient ils pas aux gémonies ceux qui ont brocardé ou combattu l’homosexualité de Voltaire à Poiret en passant par Fidel Castro ? Pourquoi les Bretons n’exigeraient-ils pas que l’on brûle les bandes dessinées de Bécassine ?
Pourquoi les Provençaux ne brûleraient ils pas les « Lettres de mon Moulin » de ce cher Alphonse Daudet qui aimait à ce moquer de leurs travers ? Je vous laisse compléter la liste.
En attendant, je vais retrouver dans ma bibliothèque le DVD d’« Autant en emporte le vent » qui a beaucoup vieilli mais qui reste un chef-d’œuvre. Juste après, si le sommeil ne vient pas, je regarderai un DVD de Desproges dans lequel il disait : « quand un Noir dit d’un Blanc qu’il est con, on dit que le Blanc est con. Quand un Blanc dit d’un Noir qu’il est con, on dit que le Blanc est raciste. »
Enfin, moi ce que j’en dis.
leaders d’associations communautaires subventionnés généreusement par certaines collectivités locales inconséquentes, donc par nos impôts, ont organisé des
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