La tribune libre de Justin Calixte
À la suite de ma chronique dans laquelle j’exprimais ma crainte de voir la Métropole tomber aux mains de la coalition Verts-France insoumise, arrivée en tête au premier tour en mars ; à la suite de ma chronique, disais-je, j’ai été surpris de voir à quel point nombre de personnes ne comprenaient pas grand-chose à ce double vote « municipales-Métropole ».
J’ai donc très peur que cette élection soit doublement faussée. D’abord par une abstention due à la crise sanitaire mais aussi par une méconnaissance des nouvelles prérogatives de la Métropole.
Il faut savoir que désormais la Métropole a pratiquement tous les pouvoirs. Beaucoup plus que l’ex Grand Lyon ou l’ex Courly.
Les maires des communes qui la composent (y compris Lyon) n’auront guère plus de pouvoir que les actuels maires d’arrondissement. C’est pourquoi il faut absolument voter pour la Métropole même si le maire de votre commune a été élu au premier tour. Même si vous n’aimez plus Gérard Collomb. Même si Buffet n’a jamais été votre tasse de thé. Il faudra vous forcer.
Il faut voter ! Il faut surtout ne pas se tromper. Il faut faire avant tout barrage à la liste verts-de-gris.
Pour réussir l’opération, il n’y a qu’une solution possible. Voter pour la liste « la Métropole : la force du rassemblement ». Celles de Kimelfeld comme du FN n’ont aucune chance d’être majoritaires.
Réveillons-nous et réveillons surtout nos amis qui nous disent ne plus vouloir entendre parler des hommes politiques. Cela peut se comprendre. Mais… Il faut aussi convaincre les froussards qui ont peur de passer quelques minutes dans un bureau de vote avec un masque et qui pour certains dansaient la Carmagnole à la fête de la musique. Sans masque.
Attention, dans l’Ouest Lyonnais, il faut voter pour la liste « un temps d’avance avec Gérard Collomb » ; il n’y a pas de liste « les républicains ». À Caluire, ce sera moins simple puisque Cochet s’étant maintenu, il sera difficile pour les électeurs dits de droite de voter pour la liste menée par Gérard Collomb. Et pourtant !
Dans huit jours, il sera trop tard pour se mordre les doigts d’une désinvolture coupable.
Enfin, je dis ça ! Mais vous faites bien ce que vous voulez.
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