Par Agnès Guillaume
Dans « Le songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare, le lutin Puck s’amuse à embrouiller les sentiments des amoureux grâce à sa potion magique.
Ce personnage malicieux, la comédienne Juliette Rizoud le connaît bien. C’est son gris-gris. « Je l’ai interprété pour le concours de l’ENSATT. Dix ans plus tard, je l’ai rejoué. Alors tout naturellement, quand je me suis essayée à la mise en scène, j’ai choisi cette pièce ».
On est en 2015, Juliette a 30 ans et son nom s’affiche sur le TNP, un théâtre et surtout un directeur, Christian Schiaretti, qui lui a offert ses premiers pas de comédienne. Juliette Rizoud a participé, en treize ans, à une vingtaine de spectacles. Aujourd’hui, elle peut commencer à prendre du recul, comprendre sa ligne artistique et ancrer ses acquis.
« Avec ma compagnie, on fait un gros travail de territoire. Je souhaite désacraliser les grandes œuvres classiques et contemporaines. Je suis dans la mouvance du théâtre engagé. En 2040, je me verrais bien à la tête d’un lieu que j’aurai construit de A à Z, avec idéalement un centre de formation et de programmation, à l’instar du Centre Dramatique des Villages de Gilbert Barba du Haut Vaucluse ».
Née le 9 avril 1985
Scolarité : Lycée Raymond Nave à Toulouse option théâtre
Ecole préparatoire de la Comédie de Saint-Etienne
2004 ENSATT à Villeurbanne, diplômée en 2007
Job Actuel : Artiste associée TNP Villeurbanne, directrice de la compagnie La Bande à Mandrin (comédienne et metteur en scène)
>Dossier complet « Jeunes décideurs Lyon 2040 » à retrouver dans le magazine Lyon People de septembre 2020
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