Par Marco Polisson
Comme il fallait s’y attendre, le maire des nouveaux Lyonnais ne participera pas au Vœu des Echevins, ce mardi 8 septembre 2020. Un nouvel épisode des caprices du petit Grégory.
Dès la fin juillet, on savait que la rupture de tradition était actée. Le petit Grégory ne souhaitant pas entrer dans une église catholique, il paraissait improbable qu’il remette le traditionnel écu d’or à l’archevêque de Lyon, avant que celui-ci ne place – en la bénissant – notre capitale sous la protection de Marie. Une tradition qui remonte à 1643 mais dont le sens échappe totalement au banlieusard parisien élu en juin dernier.
Son attitude confirme qu’il n’est qu’un Lyonnais de passage, pas un Lyonnais de cœur.
Une posture politicienne tellement prévisible… Invité de BFM Lyon, Grégory Doucet a dédaigneusement déclaré pour justifier son refus : « c’est une symbolique qui ne me semble pas appropriée », sous couvert de défense de la laïcité. « Le maire de Lyon n’a pas à se soumettre à une cérémonie religieuse ! » a-t-il conclu.
Vanité, vanité… vite recadrée de façon lapidaire par Monseigneur Dubost : « Cet écu n’a jamais été un acte d’allégeance du politique au religieux (…) Et le prélat d’ajouter très finement : « Je dois dire que je ne comprends pas tout à fait que quelqu’un vienne à une fête pour parler sans participer à la fête ».
En effet, le petit Grégory souhaite prendre la parole à l’issue de la cérémonie, sur le parvis de Fourvière ! Ce qui fait grincer des dents même les plus charitables. « Pourquoi le recteur Matthieu Thevenot et le président de la Fondation Fourvière Philippe Desmarescaux ont-ils accepté cette compromission ? » s’interrogent les fidèles…
# LYON ÉCOLO – LA SÉRIE
# épisode 1 Le dessin du petit Grégory pour la fête des mères > à visionner ici
# épisode 2 Le petit Grégory découvre l’Hôtel de Ville > à visionner ici
# épisode 3 Le caprice du Petit Grégory contre la Patrouille de France. « Pas beau l’avion ! » > à visionner ici
La « tradition » a depuis longtemps fait l’objet de débat, surtout avec la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’état. D’ailleurs, après avoir été aboli avec la Révolution française, ni l’Empire, ni la Monarchie de juillet n’osèrent le rétablir. En fait, il faudra attendre le régime de Vichy pour que le vœu des échevins redevienne une pratique officielle. Édouard Herriot avait également refusé d’y participer après la lébaration.
Désolé de vous contredire mais elle fut rétablie dès 1848 par le cardinal De Bonald, en public et célébrée avec invitation du conseil municipal en 1915…
Interrompue à la Révolution, non rétablie par l’Empire et la Monarchie de Juillet, remise à l’ordre du jour sous Vichy, refusée par Herriot.
Tradition… Vraiment ?
Vous êtes décidément très drôles chez Lyon Pipole. Des rigolos on peut dire.
Vous m’avez fait ma journée.
Il a bien raison, en public c’est la laïcité qui prime. Il représente tous les lyonnais et lyonnaises sans préférence religieuse. La religion relève du privé dans sa fonction. La tradition est parfois (trop souvent d’ailleurs) un chose désuète à laquelle on s’accroche mais qui n’a plus sa place dans le contexte . Bref, évoluez, c’est fatiguant à la longue.
Pour info c est une tradition lyonnaise et française d autre part le catholicisme est la religion historique française qui fait nôtre culture et notre fierté…
Les autres religions n ont rien avoir avec notre pays…
Pour comprendre ce qui suit, il faut plus de 2 neurones actifs.
la Réparation de ses fautes peut seule libérer le coupable –
« Il est bon que celui qui a mal agi reconnaisse sa faute et la regrette, mais cela ne suffit pas. Même si les remords et les larmes qui les accompagnent parfois sont une sorte de purification, pour être pardonné il faut réparer.
Vous avez fait du tort à quelqu’un et vous allez lui présenter des excuses. S’il les accepte, c’est très bien, mais il vous reste à réparer les dégâts : c’est alors seulement que vous serez quitte. Dire à celui que vous avez lésé : « Je suis navré, pardonnez-moi… » ne suffit pas, et la loi divine vous poursuivra jusqu’à ce que vous ayez réparé le mal que vous avez commis. Vous direz : « Mais puisque cette personne que j’ai lésée me pardonne ! » Non, la question n’est pas réglée si facilement, car la personne est une chose et la loi en est une autre. La personne vous a pardonné, c’est entendu, mais la loi, la loi divine, elle, ne vous pardonne pas, elle vous poursuit jusqu’à ce que vous ayez réparé. Évidemment, celui qui pardonne fait preuve de noblesse, de générosité. Mais le pardon ne règle pas la question : le pardon libère les victimes, ceux qui ont été maltraités, lésés, mais il ne libère pas les coupables. Pour se libérer, le coupable doit réparer. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
notre Responsabilité – progresser afin d’aider notre entourage et toute la création
« Efforcez-vous de prendre conscience des liens qui vous unissent non seulement aux membres de votre famille, mais aussi à toute la société. Et quelle est la nature de ces liens ? Chaque fois que vous progressez, les richesses et les lumières que vous recevez influencent toutes les personnes auxquelles vous êtes lié de près ou de loin. À cause de votre avancement, elles avancent aussi. Peut-être ne s’en aperçoivent-elles pas, mais la réalité est là : elles progressent à cause de vous. Et il en est de même si vous commencez à vous laisser aller, à vous assombrir : votre famille et la société, qui sont liées à vous, subissent à cause de vous de mauvaises influences. C’est ainsi que vous entraînez les êtres vers la lumière ou les ténèbres. Vous voyez, votre responsabilité va très loin.
Voulez-vous être utile, aider toute l’humanité, et même les animaux, les plantes, les pierres ? Efforcez-vous chaque jour de rendre votre vie plus pure, plus riche, plus lumineuse, car subtilement, imperceptiblement, vous entraînez toute la création vers les hauteurs. Et en voyant que vous attirez des bénédictions sur tous les êtres, les entités du monde invisible viennent vous récompenser. »
D’après People, aller à l’Eglise serait donc une obligation pour tous les hommes politiques ? Ce média ne reconnaîtrait donc ni la liberté de conscience, ni la séparation de l’Eglise et de l’Etat ? Ce média a plus d’un siècle de retard !
Bravo, Mr le maire!
Il aurait ete invite a la synagogue ou a la mosquee, il y serait alle sans broncher trop peur de paraitre raciste ou antisemite…. mais bon anti-catholique, bof…
vsionnaire !
Ça ne l’empêche pas d’aller déposer à la mosquée de Gerland pour y poser sa première pierre le lendemain même. Laïcité quand ça l’arrange !