Dire que l’atavisme familial ne serait pour rien dans l’arrivée d’Edouard Baudin au Val d’Isère serait nier la force des liens, des sensations, des émotions qui s’additionnent au plus jeune âge.

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Dire que l’atavisme familial ne serait pour rien dans l’arrivée d’Edouard Baudin au Val d’Isère serait nier la force des liens, des sensations, des émotions qui s’additionnent au plus jeune âge.
Le Poêlon d’Or appartient à cette catégorie de bouchons où l’on se sent bien aussitôt la porte franchie.
Cela fera presque vingt ans. Vingt ans que le boulanger de Saint-Cyr au Mont d’or a frappé à la porte du Musée pour demander aux trois sœurs Laverrière si elles seraient prêtes à lui vendre leur célèbre maison. Surprise, les « six fesses » comme on les surnommait à l’époque, disent oui.
Quelle chance de pouvoir évoquer Le Mercière… véritable îlot de fraicheur au milieu de cette rue éponyme dédiée à la restauration, où les enseignes et les concepts valsent aussi vite que les entraîneurs de foot au PSG.
Ce Lafayette est un couloir… Un long couloir scindé en trois parties, diablement bien conçu et agencé, où il faut se faufiler comme dans des wagons, coincé entre deux rangées de tables et de chaises puisque l’endroit pratique tout de même la restauration.
Cela faisait bientôt cinquante ans qu’elle avait racheté avec Henri le bouchon de la rue Tupin à la famille Neveu, mais cette fois Brigitte a décidé de passer la main.
Inutile de le cacher, c’est un véritable coup de cœur que ce Garet chanté sur tous les tons par Emmanuel Ferra, qui a osé – oui osé, car il faut de la moelle – ajouter quelques couplets à la belle sérénade de Michel Laurent, son illustre prédécesseur.
Il s’appelait le Crouton, il est devenu le Crouton des Gônes. Le vieux Crouton était une institution à Chaponost, le jeune Crouton des Gônes intelligemment baptisé ainsi par son repreneur François-Xavier Perrard en 2017 a su conserver sa réputation. Mieux, il en a fait un bouchon lyonnais.
Évoquer les Barbet c’est se lancer dans la poésie culinaire. Une poésie lyrique, épique, voire héroïque. Sans chichis, sans cérémonie, sans façons. Pourvu qu’elle rime avec « cœur » et « bonheur », avec « partage » et « arrosage », « amitié » et « convivialité ».
On foule la jolie terrasse en triangle du café du soleil avec émotion et délicatesse, comme si on entrait dans un décor de cinéma.