Le président socialiste du Conseil régional de Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne dit craindre un processus "à la nord-coréenne", rappelant l’URSS, pour la désignation du successeur de Martine Aubry à la tête du PS.
"J’espère que le choix du successeur de Martine Aubry ne sera pas circonscrit à un simple processus à la nord-coréenne", affirme le président de la Région Rhône-Alpes, tranchant avec un verbe habituellement tempéré. "On a l’impression d’en revenir au temps de l’URSS ", ajoute Jean-Jack Queyranne, estimant que le processus qui doit aboutir à la succession de la première secrétaire du Parti socialiste "paraît mal engagé vis-à-vis des militants qui ont le sentiment d’être dépossédés du choix".
Harlem Désir, candidat déclaré à la succession de Martine Aubry à la tête du PS, a souhaité lundi que les militants du Parti socialiste puissent départager les différents prétendants dans un "vote ouvert". Le processus de désignation du premier secrétaire va démarrer le 12 septembre 2012, jour où les motions seront entérinées par le Conseil national, et s’achever le 28 octobre, jour de clôture du congrès.
Entre temps, il y aura un vote des militants dans chaque section. Le 11 octobre, sur les motions. Le 18 octobre, sur les deux candidats en lice, à savoir, en théorie, les deux premiers signataires des deux premières motions.
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