|
|
|
-Les
petites
tromperies
font les
GRANDS
secrets de
famille !

Lorsque l'on pense tromperie, l'image de l'homme cavaleur et de la femme
bafouée nous transcende l'esprit ! Vingt ans en arrière, tout le monde
approuverait... mais aujourd'hui les coureuses de bons moments ne
culpabilisent plus ! L'infidélité en devient même un marché d'avenir. A
Washington, Alibi Network, société spécialisée facture entre 35 et 1.500
dollars pour créer des alibi de choc anti-flagrant délit ! Si, les soirs
de Saint Valentin, certains, en tête à tête se jurent fidélité (première
voire deuxième année), d'autres se créent des obligations de bureau non
moins intéressantes... Affligeant ? Yvon Dallaire, sexologue, affirme que
l'infidélité est héréditaire... Une réponse à nos grands secrets de famille
? Mais quand passera t-elle de mode ?

Paroles de SEXO
Yvon
Dallaire
-
"L'infidélité est un héritage psychoaffectif. Les
enfants augmentent leur probabilité d'infidélité si l'un des deux parents
a eu une liaison extraconjugale. En effet devenus adultes, les enfants
répètent le scénario familial, soit en rejouant les mêmes problématiques,
soit en voulant se venger du parent soit en recherchant des partenaires
incompatibles ou inaccessibles parce que mariés. Ainsi, la fille dont le
père a été infidèle pourra développer de la colère et de la méfiance
envers les hommes. Elle aura une faible estime d'elle-même ce qui augmente
la probabilité qu'elle soit infidèle ou cocue ! Le fils dont le père a été
infidèle peut s'identifier à celui-ci et se venter de ses exploits. Sa
nana devant en plus accepter son libertinage ! Il pourra aussi épouser une
femme qu'il voudra sauver en lui jurant une fidélité éternelle, en
réaction à l'infidélité de son père."
|
La confiance est contagieuse,
de même pour la méfiance.
Michael O'Brien
Quand les bonnes
manières s'en mêlent...
-
Dans nos familles, préserver les apparences s'avère
capital ! Ainsi, personne ne dira ou ne parlera jamais de son amant ou de
sa maîtresse. Cela ne sert à rien, tout le monde le sait déjà sauf... les
intéressés (évidemment) !
Si papa trompait maman
et vice versa...
-
Charlotte Perron
Etudiante en communication - 21 ans
-
« Je ne dirais rien à ma mère, mais je laisserais
apparaître des indices. Et j'irais voir mon père et lui dirais que je
sais. Je me débrouillerais pour qu'il ne voit plus sa maîtresse ».
Maximilien Falcon de Longevialle
Etudiant EM Lyon - 21 ans
-
« Dans l'immédiat je serais tellement énervé que
j'irais lui mettre une droite, la plus belle de ma vie ! Ensuite
j'essaierais de comprendre... »
Valérie Charriau
Attachée Commerciale - 24 ans
-
« Dans le cas où un jour je devrais me retrouver
dans cette situation, je pense que la meilleure solution serait d'en
parler à la personne concernée c'est-à-dire mon père. Ce n'est pas à moi
d'intervenir dans la vie privé de mes parents, car avant d'être parent,
c'est avant tout un couple. C'est à lui d'assumer ses actes et d'affronter
ma mère. Mon rôle serait tout simplement de le confronter à la réalité, à
son infidélité. Il est bien évident que si il ne réagissait pas je ferais
en sorte qu'il l'avoue lui-même à ma mère en usant auprès de lui de
subtilité et de finesse. Un couple, même nos parents, a le droit de ne
plus s'aimer et de se séparer quelqu'en soient les conséquences. C'est
leur vie, et il est important que chacun soit épanoui même si pour les
enfants cette situation n'est jamais agréable ».
Anne-Line Gayet
Etudiante ISCOM Lyon - 25 ans
-
« Je serais très choquée et profondément déçue ».
Sophie GRENARD-AMBACHER
Juriste Contentieux RC - 34 ans
-
« Ma réaction serait positive dans la mesure où
je considère qu'en aucun cas, en tant qu'enfant, je dois juger la vie
sexuelle de mon père, et ses relations tant avec ma mère qu'avec d'autres
femmes. En tout cas, je ne lui empoisonnerais pas la vie de leçons de
morale et resterais très discrète considérant que je n'ai pas à régler les
problèmes de couple de mes parents. Je privilégie la relation
parent-enfant. Juger mon père sur sa vie privée serait pour moi aussi
déplacé que son jugement sur la mienne ».
En chiffres-
|
|
Les Français ont en moyenne 11,3 partenaires
dans leur vie et les femmes 3,4.
30% des hommes et 20% de femmes avouent avoir eu des
relations hors couple.
L'infidélité féminine est évaluée à 55% par la sociologue Annette
Lawson.
50% des personnes mariés seraient infidèles à répétition ou à
l'occasion.
Cependant, 95% des personnes affirment la fidélité est très
importante et 20% de femmes se disent fidèles.
Le taux de divorce est de 43,5% si l'infidèle l'annonce lui-même sa
tromperie, 68% si il est dénoncé par une tierce personne, 83%
si il est pris en flagrant délit et 86% si le trompé l'apprend par
questionnement.
Près de 50% des liaisons se déroulent avec un collègue de bureau.
Plus de 40% des couples après 15 ans ensemble adhèrent à
l'open marriage.
5 à 7% des pères élèvent des enfants qui ne sont pas les
leurs à leur insu.
75% des hommes et 50% des femmes justifient leurs aventures
par l'excitation sexuelle et plus de 50% des femmes par le fait
d'être tombée amoureuse.
Source :
Rapport Hite sur les femmes et l'amour ;
« L'infidélité » par Yvon Dallaire.
|