Le camp photographié hier matin – Photos DR
La nuit dernière, un groupe de casseurs ont commis des dégradations sur le Palais de Justice de la rue Servient, l’immeuble de la direction zonale de la Police de l’Air aux Frontières ainsi que sur la façade de la mairie du 3ème arrondissement. Lyon people a fait le détour par la place Guichard pour voir à quoi ressemblent ces dangereux révolutionnaires…
Cela fait maintenant 11 jours qu’ils squattent la place Guichard, au cœur du 3ème arrondissement, sous le regard bienveillant de la Préfecture qui les a autorisés à occuper les lieux de jour comme de nuit jusqu’au 30 avril 2016. Hier aux alentours de 15h, la place sonnait bien creux… Seuls présents, quelques manifestants dormant dans des tentes, d’autres préparant le repas du soir. Des affiches disposées un peu partout, prônent des messages de paix, d’amour, mais également des messages appelant à l’indignation générale : « Il n’y a que ton arrière-grand-mère qui n’est pas la p*** de Lagardère », a écrit l’un d’entre eux sur un carton.
Un mouvement qui se dit démocratique et pacifiste, mais qui s’est pourtant montré peu tolérant, voire très remonté, dans les récents incidents qui se sont déroulés avec Finkielkraut, l’académicien français expulsé à Paris. Cette fois-ci, c’était au tour des journalistes de Lyon People de se faire recevoir. Alors que notre photographe venait prendre des photos pour s’imprégner de la réalité du mouvement jusqu’ici fortement médiatisé, il a bien vite compris qu’il n’était pas le bienvenue. « Tu fais quoi avec tes photos ? Casse-toi, fils de p*** », lui lance un homme d’une trentaine d’années. Après lui avoir expliqué que les photos étaient d’ordre professionnel, l’homme a voulu en venir aux mains tout en continuant de jurer.
Sauve qui peut pour nos reporters qui se replient vers les riverains. « On a démonté les camps de roms autour du périphérique pour en installer un en centre-ville ! C’est l’horreur ! » s’indigne un habitant* de la place où se réunissent depuis le 9 avril les photocopieurs lyonnais des nuits parisiennes de la place de la République. Nuisances sonores tard dans la nuit, ordures… la cohabitation avec les commerçants et les voisins est difficile mais la police laisse faire. Pour éviter de se faire sortir par les CRS, ils quittent la place pour laisser les forains installer leurs étals pour le marché… mais la nuit dernière, ça a dégénéré.
A quoi ressemblent les participants ? Des jeunes paumés, des vieux hirsutes… c’est la faune mais pas la foule des grands soirs. Des soixante-huitards attardés, des zonards avec leurs chiens, des profs et leurs étudiants chichonnés. En début de semaine, ils étaient une centaine à suivre les débats… ce n’est pas avec ça qu’ils vont révolutionner le pays. Les purs et durs restent dormir sous leur tente, une cuisine a été installée. « Ils parlent avec une sorte de langage des signes, c’est du grand Guignol ! » conclut une personne d’un certain âge.
Normal, on est à Lyon, madame !
*pour éviter les représailles, nous ne mentionnons pas les identités des personnes qui ont témoigné pour cet article.
Je doute du sérieux de cet article et des qualités journalistiques de son auteur.
On pourrait se demander dans un premier temps en quoi un magazine du nom de »LyonPeople » peut se permettre d’écrire un tel article politique sur un sujet qui le dépasse manifestement. En dehors du ton subjectif qui insulte l’objectivité journalistique, cela donne l’effet d’un article bien vicelard de valeurs actuelles tellement il est insultant et déconnecté de la réalité du quartier, où les choses se passent beaucoup mieux que vous ne souhaitez le faire paraître. Mais bon, que faut-il attendre d’un article politique d’un magazine qui se nomme »LyonPeople » ? Pas grand chose
Des assistés qui dénoncent l’assistanat en somme… Ces gens la sont ridicules.
Condescendant, romophobe, reportage non préparé, entreprise de décrédibilisation grossière, témoignage non pertinent. Du journalisme de qualitey.
Quand les spécialistes en mode-beauté s’attaquent aux phénomènes sociaux …. On hésite entre éclat rire et envie de vomir….
« Ils parlent avec une sorte de langage des signes, c’est du grand Guignol ! »
On utilise effectivement des signes pour réagir pendant les débats sans se couper la parole, de façon à communiquer de façon respectueuse et à ce que tout le monde puisse s’exprimer. Et vous savez quoi? Ça marche. Je comprend pas pourquoi ce ton méprisant.
Vous ne faites rien de politique, vous parasitez.
Pour définir le principe du parasitage pour les nuls, c’est vivre au dépend d’une autre personne. Le mouvement nuit debout n’a rien d’un parasitage, (1) la plupart des personnes présentes à ces réunions nocturnes travaillent la journée ou son des étudiants, (2) nous occupons un espace public qui récupère son rôle premier la journée dans le sens où aucune obstruction de sa fonction de place n’est remise en question et (3) le mouvement est autogéré et il n’existe aucun parasitage même au niveau alimentaire (à moins que vous souhaitiez nous insulter de voleurs). Pour faire clair, comme beaucoup votre mépris pour ce mouvement est fondé sur des clichés. Dommage qu’une telle haine ne soit pas utilisée à bon escient.