Photo © Fabrice Schiff
Alors que la Fête des Lumières (6 au 9 dec) débute vendredi 6 décembre 2013 à Lyon, Le FN du Rhône déplore que l’évènement ait « perdu de sa saveur, noyé dans quatre jours de festivités lumineuses. »
La Fête des Lumières trouve son origine le 8 décembre 1852, lorsque les Lyonnais illuminèrent spontanément leurs fenêtres et leurs balcons et descendirent dans la rue pour célébrer la statue de la Vierge Marie sur la colline de Fourvière. Devenue aujourd’hui un véritable parcours urbain festif, l’évènement ne trouve pas grâce aux yeux du candidat FN aux municipales de 2014. « C’est une fête qui aujourd’hui exclu les Lyonnais », peste Christophe Boudot, qui dénonce « une foire lumineuse qui n’a rien à voir avec le 8 décembre. » Et le secrétaire départemental de proposer « un festival, une biennale des arts lumineux à Lyon. » « On peut très bien imaginer faire l’évènement à un autre moment que le 8 décembre », explique-t-il. L’actuel formule de la Fête des Lumières est jugée « trop couteuse et dénuée de sens ».
En 2012, la Fête des Lumières se facturait à hauteur de 2,6 millions d’euros, dont la moitié pris en charge par les partenaires privés. Invité dans nos colonnes en décembre 2012 à s’exprimer sur l’événement, l’archevêque de Lyon n’y trouvait pas à redire, invitant les chrétiens à être « de bons chrétiens » comme les commerçants sont de « bons commerçants » à cette période, qui voit défiler près de 3 millions de personnes dans les rues de Lyon. « Cette fête est dévoyée, cela devrait alerter le cardinal Barbarin. Il n’y a plus de référence à l’autorité mariale de la ville, à la spiritualité. Même ceux qui ne croient pas en Dieu y sont attachés, c’est leur enfance, leur patrimoine lyonnais. » Le FN montera à Fourvière avec les Lyonnais le 8 décembre prochain, sans former pour autant de cortège officiel, ni participer au Lugdnum Suum des Identitaires lyonnais. « Nous n’avons pas vocation à défiler avec les Identitaires », clôt-il.
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