Voilà un restaurant de quartier comme on aime, sans prétention, sans hyperbole des additions, une maison familiale dont la seule ambition est de faire bien ce que l’on sait faire.

Voilà un restaurant de quartier comme on aime, sans prétention, sans hyperbole des additions, une maison familiale dont la seule ambition est de faire bien ce que l’on sait faire.
Que cette crique porte bien son nom ! Non pas parce que le chef est le roi de la galette de pommes de terre, mais par la magie de cette terrasse ombragée.
Comment sortir du lot et faire chauffer la marmite quand on rachète une toute petite maison d’à peine trente couverts, avec une devanture de maison de poupée ?
Qu’il le veuille ou non, Joseph Viola est un peu le chef de file des bouchons « chics ». Pourquoi chics ? Pour le nappage et la verrerie, le service à l’assiette, mais surtout par l’octroi du droit de revisite des plats.
Il ne payait pas de mine ce Comptoir du Loup Pendu quand Thomas y est entré la première fois. Quelques tables et chaises cachées derrière une véranda, un joli bar étain comme on aime…
« Ce n’est pas parce que c’est simple que c’est facile » ! Benjamin Baldassini a juste 31 ans et déjà tout compris. Non, tenir un bouchon, un vrai, ce n’est pas facile.
« Chez Paul » s’appelle toujours « Chez Paul » – il faut voir l’enseigne de néons illuminer la petite rue du Major Martin à la tombée de la nuit – alors que cela fait belle lurette que Paul Dreyfus a rendu son tablier.
Arlette Hugon. Quel charme ! Quels yeux ! Quelle histoire… désormais (presque) close.
Comme Michel et France Deschamps qui lui ont cédé leur petit bouchon de la rue du Garet en 2007, Marc Gorgette ne voulait pas vendre à n’importe qui.
C’était au tout début des années 90 avec l’éclosion de la rue des Marronniers en petite sœur de la rue Mercière.